Nouveau rebondissement dans la crise politique brésilienne. Waldir Maranhao, président par intérim du Congrès des députés, a fait savoir le 10 mai qu'il approuvait le vote des députés du 17 avril permettant de démarrer la procédure de destitution de la présidente Dilma Rousseff, alors que la veille encore, à la surprise générale, il s'y était opposé.
Les sénateurs devraient donc voter, le 11 mai, l'ouverture formelle du procès en destitution de Dilma Rousseff, accusée d’avoir maquillé les comptes publics pour favoriser sa réélection en 2014.