«Après les événements récents en lien avec les actes terroristes, la Pologne n’acceptera pas de réfugiés car nous ne disposons pas de mécanisme qui pourrait assurer la sécurité», a déclaré Jaroslaw Kaczynski, le président du parti conservateur Droit et Justice vainqueur des dernières législatives, précisant qu’il s’agissait de la position du Premier ministre et de tous les membres du parti au pouvoir.
Malgré les menaces de la Commission européenne de sanctionner les pays qui n’accepteront pas de réfugiés supplémentaires par une amende énorme de 250 000 euro par réfugié, le gouvernement polonais assure qu’il vaut mieux résoudre la crise migratoire hors de l’Union.
«Imposer des réfugiés abolirait la souveraineté des membres de l’UE, notamment celle des plus faibles. Nous ne sommes pas d’accord, nous devons nous y opposer parce que nous sommes et nous serons responsables de notre propre pays», a-t-il poursuivi.
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Fin avril, la Pologne avait déjà déclaré son intention de rétablir les contrôles à ses frontières avec l’Allemagne, la Slovaquie, la République tchèque et la Lituanie du 4 juillet au 2 août 2016. Elle a invoqué la nécessité de renforcer la sécurité pour le sommet de l’OTAN et les Journées mondiales de la jeunesse qui auront lieu sur son territoire.
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