L’attaque visait des civils chiites qui s’étaient rendus dans un marché vendant du bétail, des fruits et des légumes, a affirmé le ministère de l’Intérieur d’Irak. Auparavant, des représentants locaux avaient pourtant déclaré que le bombardement avait frappé des pélerins chiites qui se rendaient sur la tombe de Moussa al-Kazim, l'un des sanctuaires les plus vénérés par cette communauté.
«Ce n’était pas une route pour les gens marchant vers Kazim», a rectifié Saad Mann, porte-parole du ministère, à l’agence Associated Press.
L'attentat à la voiture piégée a été revendiqué par le groupe djihadiste Daesh, qui a plusieurs fois par le passé visé la communauté chiite, qu'il considère comme hérétique.
En 2015, au moins 32 personnes avaient péri dans trois attaques coordonnées, visant la communauté chiite.
Et ces derniers temps, les événements sanglants continuent à s’enchaîner. Le 22 avril, neuf personnes sont ainsi décédées dans un attentat suicide visant une mosquée chiite au sud-est de Bagdad, revendiqué par Daesh.
Trois jours plus tard, une attaque à la bombe dans un quartier chiite tuait 11 personnes.
Même si elle perdu du terrain, l'organisation terroriste contrôle toujours de larges pans du territoire irakien, à l'ouest et au nord de Bagdad.
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