International

Les auteurs des «Panama papers» promettent une prochaine révélation, «plus grande que jamais»

Le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) a annoncé la publication d’une nouvelle portion de documents exposant des fraudes fiscales massives, qui pourraient d’après lui éclipser toutes les révélations précédentes.

Dans un communiqué diffusé le 27 avril, l’ICIJ a déclaré que le 9 mai, dans le cadre de l’enquête des «Panama papers» serait publié «ce qui pourrait être la plus grande révélation d’informations sur des sociétés offshore et les personnes derrière elles».

«La base de données contiendra les informations de plus de 200 000 sociétés, trusts, fondations et fonds situés dans 21 paradis fiscaux, de Hong Kong au Nevada», indiquent les journalistes.

L’ICIJ a souligné que «l’impact des Panama papers est colossal», rapporte The Business Insider.

En effet, après cette fuite de documents confidentiels – l’une des plus importantes de l’histoire – des centaines de milliers de personnes, dont des chefs d'Etat, des hommes politiques, des sportifs de haut niveau et d'autres personnalités richissimes ont été mis en cause.

Ce scandale a forcé le ministre espagnol de l'Industrie Jose Manuel Soria à démissionner. Le Premier ministre de l’Islande Sigmundur David Gunnlaugsson a «temporairement» quitté ses fonctions après que les médias ont révélé que lui et sa femme auraient dissimulé des millions d'euros via une société écran dans les Iles Vierges britanniques.

Après plusieurs jours de pression consécutifs aux révélations des «Panama papers» le Premier ministre britannique David Cameron a admis qu'il avait détenu jusqu'en 2010 des parts dans un fonds géré par son père et immatriculé aux Bahamas.

Le cabinet panaméen Mossack Fonseca, géant spécialisé dans la domiciliation de sociétés offshore, a subi une gigantesque fuite de documents confidentiels, dévoilés par 107 journaux de 76 pays, coordonnés par le Consortium international des journalistes d’investigation.

Lire aussi : «Panama Papers» : Washington admet avoir financé les journalistes menant l’enquête