«L’initiative de la Russie a été adoptée à l'unanimité», lit-on dans le communiqué de l’UNESCO.
Le projet de résolution sur le rôle de l’UNESCO dans la préservation et la reconstruction de l’héritage culturel syrien a été soumis par la Russie dans le cadre de la 199e session du Conseil exécutif de l'organisation internationale à Paris. «La résolution contient des actes prioritaires pour l’évaluation de l’ampleur de dégâts à Palmyre et dans les autres sites de l’héritage culturel en Syrie», a expliqué la déléguée permanente russe auprès de l’UNESCO, Eleonora Mitrofanova.
Le 27 mars, après 10 mois de règne de terreur, les forces syriennes soutenues par l’armée de l’air russe ont réussi à chasser les troupes de Daesh de Palmyre. Il s’est avéré que, dans leur fuite, les djihadistes avaient transformé la ville antique en un champ de mines. Des démineurs russes ont été envoyés dans la ville pour déminer non seulement les routes, mais aussi les immeubles d’habitation et les monuments historiques, afin d'achever la pacification de la ville.
Malgré d'importantes destructions, la ville de Palmyre a subsisté et les responsables syriens estiment qu'il est possible de sauver la majorité des antiquités, y compris l’Arc de Triomphe et le lion d’Athéna.
Les spécialistes russes du Musée d'Etat de l'Ermitage ont aussi montré leur volonté d’aider leurs homologues syriens et déclaré, il y a deux semaines, être prêts à participer activement à la restauration des monuments de Palmyre.
Lire aussi : Défense russe : des démineurs russes ont désamorcé 3 000 bombes à Palmyre en 12 jours
«Nous voudrions partager notre expérience, l’expérience de restauration de Leningrad (Saint-Pétersbourg), de nos monuments, en ville et dans ses alentours», a déclaré le directeur du musée Mikhaïl Piotrovski. En outre, le prestigieux musée russe a promis de développer une exposition virtuelle consacrée à Palmyre.