«Si vous me demandez si le secrétaire d’Etat est venu à Hiroshima pour présenter des excuses, la réponse est non», a certifié un haut responsable du département d’Etat américain aux journalistes.
Lundi 11 avril, John Kerry se rendra au musée du Mémorial pour la paix de Hiroshima dans le cadre d’une réunion du G7.
Une visite clé pour le chef de la diplomatie américaine, dans la mesure où elle pourrait ouvrir la voie à celle du président américain Barack Obama, fin mai, à l’occasion du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement.
La visite de John Kerry à Hiroshima est par ailleurs hautement symbolique puisque, rappelons-le, c’est sur cette ville que les Etats-Unis ont largué leur bombe atomique, le 6 août 1945, tuant 140 000 personnes sur le coup ou suite à des radiations et des brûlures.
Un acte tragique pour lequel les Américains ne sont jamais excusés.
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