Réuni à Ankara avec les membres du Parti de la justice et du développement, au pouvoir, le Premier ministre a affirmé : «La sécurité de l’Europe commence par la Turquie et pour la sécurité de la Turquie, il doit y avoir une zone de sécurité dans le nord de la Syrie».
Le 17 février, le vice-Premier ministre turc Yalcin Akdogan avait réclamé la création d’une «zone de sécurité» de dix kilomètres à la frontière turco-syrienne, exempte de combattants.
Quelques jours avant cette annonce, Ankara bombardait les forces kurdes luttant contre le groupe terroriste Daesh, qui tentaient de rejoindre la ville syrienne d'Azaz, à huit kilomètres de la frontière turque.
La Turquie, qui désire plus que jamais rejoindre l’Union européenne, a récemment conclu un accord avec Bruxelles dans le cadre de la crise migratoire qui traverse le continent. Il est notamment prévu que les réfugiés rejoignant l’Europe depuis la Turquie soient renvoyés vers cette dernière en échange de différentes contreparties, comme l'avancée des négociations pour son adhésion.