«Nous sommes allés en Syrie pour aider le pays à ne pas tomber aux mains de Daesh et d'al-Nosra (...) tant que nous avons la responsabilité d'être là-bas, nous resterons là-bas», a affirmé le chef du parti pro-iranien à la chaîne Al-Mayadeen, basée à Beyrouth.
L'interview, menée en direct, intervient une semaine après l'annonce par la Russie, grand allié du régime de Bachar al-Assad, du retrait de l'essentiel de son contingent militaire de Syrie.
«Tout ce qui se dit à propos de notre retrait de Syrie en ce moment est faux», a souligné Hassan Nasrallah, à la question de savoir si son puissant parti armé allait faire de même. «Que les Russes partent ou restent, et je vous dis même plus, que les Iraniens partent ou restent, (...) notre destin, nous le Hezbollah, et celui de nos frères syriens est le même et indivisible», a assuré le chef du Hezbollah, qui réside dans un lieu secret.
Le Hezbollah a envoyé des milliers de combattants depuis 2013 pour venir en aide au régime de Damas face aux rebelles et djihadistes.