Les Etats membres du CCG - Arabie saoudite, Bahreïn, Qatar, Emirats arabes unis, Oman et Koweït - ont pris cette décision en raison de «la poursuite des actions hostiles des milices [du Hezbollah], qui recrutent les jeunes [du Golfe] pour perpétrer des actes terroristes», a ajouté Abdellatif Zayani, le secrétaire général du CCG.
Cette mesure intervient dans un contexte de forte tension entre ces monarchies et le Hezbollah, accusé d’être le cheval de Troie de l'Iran chiite et de s'ingérer dans les affaires des pays arabes. La tension s'est cristallisée autour du conflit syrien.
«Les exactions de la milice du Hezbollah dans les pays du CCG et ses actes terroristes et d'incitation en Syrie, au Yémen et en Irak [...] sont une menace pour la sécurité nationale arabe», a souligné le secrétaire général du CCG. Il a ajouté qu'en conséquence «les pays du CCG ont décidé de considérer la milice [du Hezbollah] comme une organisation terroriste».
Puis il a conclu en précisant : «Des mesures appropriées seront prises pour mettre en oeuvre cette décision, conformément aux règlements sur la lutte antiterroriste en vigueur dans les Etats du CCG et aux lois internationales.»