Rendue publique mardi par WikiLeaks, la pétition demande aux gouvernements britannique et suédois de se conformer à la décision du groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire, qui avait réclamé début février la libération du lanceur d'alerte australien.
«Nous appelons la Suède et le Royaume-Uni à respecter la nature contraignante des conventions sur les droits de l'homme sur lesquelles [cette] décision est basée» en redonnant à Julian Assange sa «liberté de mouvement», indiquent les cosignataires de ce texte.
L'artiste chinois Ai Weiwei, la gauche radicale espagnol Podemos, l'ancien ministre grec Yanis Varoufakis
Parmi eux figurent la créatrice britannique Vivienne Westwood, l'artiste dissident chinois Ai Weiwei mais aussi le parti espagnol de gauche radicale Podemos, le sociologue français Edgar Morin, l'ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis ou encore l'Iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix.
Visé par un mandat d'arrêt européen pour viol, émis par des magistrats suédois, Julian Assange vit reclus depuis plus de trois ans dans l'ambassade d'Equateur à Londres. Personnage controversé, défenseur héroïque des libertés pour ses fans, égocentrique en mal d'attention pour ses détracteurs, Julian Assange nie le viol dont il est accusé en Suède.
Il refuse de se rendre dans ce pays, de peur d'être extradé vers les Etats-Unis, où il pourrait se voir reprocher la publication par WikiLeaks, en 2010, de 500 000 documents classés secret défense sur l'Irak et l'Afghanistan ainsi que de 250 000 communications diplomatiques.
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