«L’ambassadrice Power a l’intention de soumettre à la considération du Conseil de sécurité un projet de résolution sur des sanctions en réponse au récent test nucléaire [de la Corée du Nord le 6 janvier] et au lancement subséquent de missiles balistiques proscrits», a annoncé le porte-parole Kurtis Cooper dans un communiqué.
Cette déclaration survient un jour après que les Etats-Unis et la Chine se sont mis d’accord sur un projet de résolution à soumettre au Conseil de sécurité de l’ONU dans les jours à venir. Les mesures envisagées seraient de black-lister un ensemble de personnalités et d’entités, selon les diplomates, qui n’ont guère fourni plus de détails. Le média sud-coréen Yonhap news ajoute toutefois que le ministère nord-coréen de l’Industrie et de l’Energie atomique, ainsi que l’Agence nationale de développement aérospatial, responsable du lancement du missile en février, seront parmi les entités sanctionnées.
Pyongyang fait face à des sanctions des Nations Unies depuis 2006 en raison de ses multiples tests nucléaires. En plus d’un embargo sur les armes, la Corée du Nord ne peut ni importer ni exporter de technologie nucléaire.