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Pour le président turc, le PKK ne représente pas les Kurdes

Le président Erdogan a indiqué mercredi qu’à ses yeux le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ne représentait pas les Kurdes. Il a également annoncé ne pas tolérer qu’un parti politique puisse être le porte-parole d’une organisation séparatiste.

Dans son discours diffusé à la télévision, Recep Tayyip Erdogan a estimé entre autres que ni les Unités de protection du peuple (YPG), considérées par Ankara comme une force rebelle hostile, ni le Parti de l'union démocratique (PYD) ne devraient faire partie du processus de cessez-le-feu.

Le président turc a annoncé soutenir le cessez-le-feu en Syrie, tout en se montrant préoccupé du «ton hésitant» adopté à l’encontre de l’opposition syrienne.

«La trêve en Syrie est de façon générale positive et elle donnera la possibilité à nos frères syriens de récupérer. Mais elle accorde un soutien au régime d’Assad qui porte la responsabilité de la mort de 500 000 de ses citoyens», a-t-il expliqué.

Lundi, Moscou et Washington se sont accordés sur la mise en oeuvre d'un cessez-le-feu sur tout le territoire national syrien à partir de minuit, heure de Damas, le samedi 27 février (vendredi à 22h00 GMT). Ceux qui souscrivent à l'accord doivent déclarer au Kremlin ou à la Maison Blanche qu'ils renonceront aux hostilités dans un délai de 12 heures avant que le cessez-le feu n’entre en vigueur. Ce plan exclut Daesh, Al-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda) mais aussi des organisations classées terroristes par le Conseil de sécurité de l'ONU et non identifiées dans le texte.