Une vidéo publiée par l’agence syrienne ANHA et obtenue par Ruptly montre des bâtiments endommagés et des gens qui se précipitent au secours des blessés dans le village de Maryamayn, près de la ville d’Afrin dans le gouvernorat d’Alep, après une attaque supposée de l’artillerie turque.
L’agence Ruptly a annoncé qu’au moins deux civils ont été tués et plusieurs autres blessés.
Les sources militaires turques ont confirmé à l’agence Anadolu que les bombardements ont continué ce dimanche, en visant plusieurs positions de YPG, la branche militaire du Parti de l'union démocratique (PYD) qui représentent les Kurdes syriens. Les attaques de la Turquie ont fait plusieurs victimes parmi les combattants, ont ajouté les sources.
Le Premier ministre turc Ahmat Davutoglu a déclaré à la chancelière allemande Angela Merkel lors d’une conversation téléphonique que l’armée turque continuera à répondre aux attaques des milices kurdes de YPG, selon des sources au sein de l’administration de Davutoglu citées par Reuters.
Les Etats-Unis et Paris ont déjà appelé la Turquie à arrêter les bombardements des régions du nord de la Syrie.
Les forces armées turques ont commencé ce samedi des tirs d’artillerie sur le territoire syrien, visant les positions de l’armée de Damas et des milices kurdes dans le nord du pays. Les bombardements ont visé la base aérienne de Menagh et le village voisin de Maranaz, où «plusieurs civils ont été blessés», a raconté un journaliste local Barzan Iso à RT.
Dimanche, Damas a condamné les actions de la Turquie, en qualifiant ses bombardements de son territoire de «soutien direct aux terroristes». Le gouvernement syrien a également envoyé une lettre à l’ONU réclamant que le Conseil de sécurité «assume ses responsabilités pour la paix et la sécurité internationale en mettant fin aux crimes du régime turc».