Les manifestants étaient en grande partie des membres de «Secteur droit», une organisation ultranationaliste ukrainienne connue pour ces exactions violentes, rapporte l’agence RIA Novosti. Des centaines de personnes se sont rassemblées en tenant des flambeaux pour célébrer l’anniversaire de la bataille de Krouty, qui a eu lieu en 1918 entre les soldats de l’Armée rouge et des formations armées ukrainiennes, marquant l’anniversaire de l’indépendance de l’URSS. Même si cette bataille n’a pas eu de conséquences majeures sur le déroulement des événements ultérieurs, elle est souvent présentée comme le symbole de la lutte pour l’indépendance du pays.
Les marches ne sont pas restées pacifiques très longtemps. A Kiev, les manifestants ont essayé d’incendier des pneus devant le bâtiment de l’administration du président Petro Porochenko, ce qui a abouti à des échauffourées avec la police.
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Entretemps, à Lvov, les manifestants ont décidé d’exprimer leur mécontentement vis-à-vis du pouvoir et ont déversé de la peinture rouge sur un magasin Roshen, appartenant au président Petr Porocheznko.
Des rassemblements ont aussi eu lieu à Kharkov, à Kherson, à Marioupol, à Odessa et dans d’autres villes ukrainiennes.
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Dans le même temps, à Dniepropetrovsk, lors d'une manifestation qui n'a pas été organisé à la même occasion, les activistes sont allés encore plus loin, et ont démoli le monument du révolutionnaire Grigori Petrovski, qui a pourtant donné son nom à la ville. Après avoir échoué à le découper, ils ont dû recourir à un camion équipé d’un câble pour mener à bien leur forfait.