«L’atmosphère était assez calme ce matin», a raconté Edwards, ajoutant qu’il avait néanmoins été «approché par un groupe d’adolescents» qui se sont mis à fouiller ses poches. L’un d’eux a même essayé de le bâillonner.
«Ils m’ont coincé contre le mur et ont commencé à lacérer ma veste, mais ne m’ont rien pris», a raconté Edwards.
«J’ai finalement pu m’échapper et me sauver. Maintenant je peux dire que je sais ce que c’est que la Jungle !» a ironisé le correspondant. Il a confirmé s'être réfugié chez des volontaires humanitaires.
Edwards se trouvait dans le camp pour préparer un reportage et interroger des enfants blessés qui auraient été frappés par la police.
La police n'a pas vu l'incident, mais les volontiers ont vu la situation depuis la distance avant que Edward n'ait échappé.
Selon le jeune homme, la situation devient de plus en plus tense chaque jour dans le camp. Les échauffourés entre les forces de l'ordre et les réfugiés se font toujours plus fréquents, alors que les conditions de vie dans la Jungle se détériorent à l'approche de l'hiver particulièrement froide cette année.