«Noël n’a pas sa place en Terre sainte», a écrit Benzi Gopstein dans un article sur le site ultra-orthodoxe juif Kooker.
«La mission de ces vampires reste la même. Si les juifs ne peuvent pas être exterminés, ils peuvent être convertis», a écrit l’activiste, en soulignant «la chute des défenses du peuple juif contre nos ennemis, l’Eglise catholique».
Benzi Gopstein a été plusieurs fois arrêté par la police, encore dernièrement en août dernier, alors qu’il a publiquement soutenu l’incendie d’une maison palestinienne par des extrémistes juifs, tuant un bébé et ses deux parents. Son organisation Lehava affirme avoir pour but de lutter pour l’identité juive, en particulier en s’opposant fermement aux mariages entre les juifs et les «infidèles».
Plus tôt dans la journée, le sultan de Brunei Hassanal Bolkiah a quasiment interdit la célébration de Noël, afin d’éviter qu’elle soit «excessive et ouverte» et pervertisse la population musulmane. La célébration, qui doit obligatoirement se faire en privé, est donc uniquement réservée aux chrétiens qui auront pu obtenir au préalable l’autorisation des autorités du sultanat. Aussi, selon la loi, toute personne découverte en train de fêter illégalement Noël risque soit cinq ans de prison, soit 20 000 dollars d’amende, ou bien les deux, en fonction de la gravité des faits.