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COP21 : L'accord sur le climat validé

En clôture de cette quinzaine sur le changement climatique, le président de la COP21 et ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré l'atteinte d'un accord «historique», validé par l'unanimité des représentants de 195 pays.

Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et président de cette COP21 a déclaré ouverte la session pleinière, avant de rapidement valider le texte devant l'assemblée, qui pendant de longues minutes s'est levé pour l'applaudir. François Hollande ainsi que Ban Ki-moon, ont rejoint le ministre sur l'estrade principale. Dorénavant, place aux questions des participants.

Le président Hollande a tenu a conclure la réunion, déclarant que «Nous entrons dans l'ère du bas-carbone, c'est un mouvement puissant et irréversible», ajoutant que le 12 décembre 2015 constituait «une grande date pour la planète».

Laurent Fabius a repris la parole en clôture de la COP21. Plusieurs intervenants se sont exprimés pour évoquer les aspects techniques, linguistiques et juridiques du texte, ainsi que la correction de quelques erreurs présentes dans le document, avant la soumission du texte final à l'Assemblée pleinière.

Plus tôt dans la journée vers midi (heure locale), le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le président de la République François Hollande ont présenté le projet d'accord final de la COP21.

Fin de matinée, présentation du projet d'accord final

Après avoir salué les organisateurs de la précédente COP20 péruvienne, avant la COP22 suivante au Maroc, Laurent Fabius a déclaré en guise d’introduction : «Nous voici donc presque au bout du chemin et sans doute au début d’un autre».

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et président de la COP21 a prédit un projet d’accord final «différencié, juste, durable, dynamique, équilibré et juridiquement contraignant» en session plénière, avant d'annoncer la limitation du réchauffement de la température mondiale à 1,5°C avant la fin du siècle.

Quant à a la question du suivi des réformes qui seront annoncées en cas d’accord, Laurent Fabius a précisé que «le projet prévoit tous les cinq ans un bilan collectif de nos progrès». Du point de vue financier, le projet d'accord fixe à 100 milliards de dollars le plancher de l’aide climatique aux pays en développement.

Répondant à l'avance aux critiques qui seront faites au texte, le ministre a prévenu que «sur un sujet aussi complexe, chacun n’obtiendra pas 100% de ce qu’il demande. Quand il y a 195 pays, si chacun exige les 100%, finalement chacun obtient 0%».

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Lors d'une courte intervention, le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a tenu à exhorter les dirigeants présents à prendre leurs responsabilités, soulignant également tous les efforts consentis à la réalisation du document final. «La fin est proche, laissez-nous finir le travail», a-t-il ajouté.

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En parlant de tout ce qui a été réalisé jusqu’ici, François Hollande a estimé que «tous ces efforts doivent maintenant trouver leur conclusion», en sous-entendant qu'il reste maintenant aux participants de la réunion à approuver ensemble le texte.

Le président français a insisté sur la portée historique qu'aurait l'approbation de ce projet : si adopté, ce texte sera le «premier accord universel de l’histoire des négociations climatiques», a-t-il annoncé, solennelement.