Alors que le conflit dure depuis plus d’un an, Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine, s’est rendu une nouvelle fois en Israël le 22 octobre pour tenter de faire pencher son allié en faveur d'un cessez-le-feu, peu avant la présidentielle américaine prévue en novembre.
Lors d'une rencontre de plus de deux heures et demie avec Benjamin Netanyahou à Jérusalem, Antony Blinken «a souligné le besoin de tirer parti [de la mort de Sinouar] en assurant la libération de tous les otages et en mettant fin au conflit à Gaza d'une façon qui garantisse une sécurité durable tant pour les Israéliens que pour les Palestiniens», a rapporté le porte-parole du département d'État, Matthew Miller.
Le chef de la diplomatie américaine a également insisté «sur la nécessité qu'Israël prenne des mesures supplémentaires pour augmenter et maintenir à un niveau plus élevé le flux d'assistance humanitaire à destination de Gaza et faire en sorte que cette assistance parvienne aux civils d'un bout à l'autre».
Israël veut s'assurer du soutien de Washington contre l'Iran
Selon un communiqué israélien, «les deux parties ont discuté du type de gouvernement à Gaza au lendemain de la guerre». Benjamin Netanyahou a assuré par ailleurs son interlocuteur que la mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, tué le 16 octobre par des soldats israéliens dans la bande de Gaza, «pourrait avoir un effet positif sur le retour des otages».
Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant, pour sa part, a déclaré au secrétaire d'État américain Antony Blinken que son pays comptait sur le soutien des États-Unis « après qu'il aura attaqué l'Iran » en représailles à l'attaque de missiles par la République islamique sur Israël le 1er octobre.
S'entretenant à Tel-Aviv avec le chef de la diplomatie américaine, les responsables israéliens ont discuté «de l'agression iranienne et des activités terroristes de l'Iran par le biais de ses mandataires à travers le Moyen-Orient, [M. Gallant] a souligné l'importance que les États-Unis soutiennent Israël après qu'il aura attaqué l'Iran », indique un communiqué. «Cela renforcera la dissuasion régionale et affaiblira l'axe du mal», ajoute le texte.