Un an après le début des hostilités dans la bande de Gaza, le Hamas dispose toujours de moyens militaires. Le 7 octobre, le mouvement islamiste a lancé une salve de roquettes sur Tel-Aviv et des localités proches de la bande de Gaza.
«Des sirènes ont retenti dans les communautés israéliennes entourant Gaza il y a quelques instants», annonçait l'armée israélienne à l'aube du 7 octobre. Peu de temps après, Tsahal a indiqué que les sirènes avaient résonné à Tel-Aviv.
Les brigades Al-Qassem, branche armée du Hamas, ont confirmé que les bombardements s'inscrivent «dans le cadre de la bataille d'usure en cours et en réponse aux massacres sionistes contre les civils et au déplacement de notre peuple».
Près de 42 000 morts en un an à Gaza
Le bombardement de Tel Aviv a coïncidé avec le premier anniversaire de la bataille contre «l'inondation» d'Al-Aqsa, lancée par les factions de la résistance palestinienne le 7 octobre 2023.
L'armée israélienne a déclaré que cinq roquettes avaient été lancées par le Hamas depuis la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, rapporte le Haaretz. Deux personnes ont été légèrement blessées, indique la publication.
Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a déclaré le 7 octobre son engagement à tout faire pour «vaincre» les ennemis d'Israël, en guerre sur plusieurs fronts un an jour pour jour après l'attaque du Hamas palestinien sur le sud de pays. «Nous sommes profondément engagés à continuer de prendre toutes les mesures nécessaires pour vaincre nos ennemis et défendre notre patrie», a déclaré le ministre israélien dans un communiqué.
Le bilan s'élève à 41 909 Palestiniens tués et 97 303 blessés par l'offensive militaire israélienne dans l'enclave, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza. L'opération du commando du Hamas et du Djihad islamique dans les kibboutzim israéliens le 7 octobre 2023 a entraîné une campagne de bombardements quotidiens sur l'enclave palestinienne, poussant des centaines de milliers de personnes sur les routes de l'exil.