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La diplomatie russe appelle Israël à cesser ses «provocations armées» contre la Syrie

Au lendemain de frappes attribuées à Tsahal, qui ont fait plusieurs morts dans une zone résidentielle de la capitale syrienne, la porte-parole de la diplomatie russe a exhorté Israël à mettre un terme aux «provocations armées» contre son voisin.

«Nous condamnons fermement les actions militaires menées par Israël, qui constituent une violation flagrante du droit international», a déclaré ce 19 février la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, au lendemain d'une frappe attribuée à l'armée israélienne en Syrie, qui a causé la mort de plusieurs civils. «Nous exhortons la partie israélienne à mettre un terme aux provocations armées contre la Syrie et à éviter les mesures lourdes de conséquences dangereuses pour toute la région», a-t-elle fait savoir, ajoutant encore : «Pour nous, il est tout à fait inacceptable de poursuivre cette pratique perverse, surtout à un moment où de nombreux pays, dont la Russie, apportent une assistance active à la Syrie dans le traitement des effets du séisme dévastateur, en y envoyant des secouristes, des médecins et de l’aide humanitaire.» 

Nous exhortons la partie israélienne à mettre un terme aux provocations armées contre la Syrie

Tard dans la soirée du 18 février, l'agence publique syrienne Sana avait fait état d'un tir de missile par l'armée israélienne sur des immeubles d'habitation à Damas.

Selon les informations de la porte-parole de la diplomatie russe, les forces aériennes israéliennes ont attaqué «plusieurs cibles à Damas et dans ses environs», et l'un des missiles a touché «un immeuble d'habitation situé dans une zone à population dense», faisant 5 morts et 15 blessés, selon un bilan provisoire. 

Interrogé par l'AFP, un porte-parole de l'armée israélienne s'est refusé à commenter ces informations.

Israël mène régulièrement des frappes en Syrie – notamment contre les milices engagées aux côtés des autorités syriennes, dont Israël dénonce les liens avec l'Iran, sa bête noire – mais ne confirme jamais officiellement ces bombardements.