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Nouvelle attaque israélienne sur l'aéroport de Damas, deux soldats tués

L'aéroport international de Damas a été frappé par l'aviation israélienne, deux soldats ayant été tués et deux autres blessés. Malgré les dégâts matériels, le ministère syrien des Transports a annoncé la reprise des vols.

Deux soldats syriens ont été tués lors de frappes israéliennes sur l'aéroport de Damas, qui a été temporairement mis hors service, comme l'a rapporté ce 2 janvier l'agence de presse syrienne Sana.

L'attaque a eu lieu vers 2h (23h GMT), selon Sana.

«L'ennemi israélien a mené une agression aérienne à l'aide d'un barrage de missiles, visant l'aéroport international de Damas et ses environs [et causant] la mort de deux soldats, des blessures à deux autres», a rapporté l'agence, citant une source militaire syrienne. Des dégâts matériels sont également à déplorer, d'après la même source, qui a précisé que l'aéroport était «hors service» après les frappes.

Peu après le raid israélien, le ministère syrien des Transports a annoncé dans un communiqué la remise en service de l'aéroport international de Damas et la reprise des vols. Des réparations sont néanmoins toujours en cours. 

«Un Hezbollah 2.0 en Syrie» ?

Ce n'est pas la première fois que l'infrastructure aéroportuaire de la capitale syrienne est prise pour cible par les frappes israéliennes. En juin et en septembre dernier, l'Etat hébreu avait déjà bombardé l'aéroport de Damas, le mettant hors service pendant plusieurs jours. 

Depuis le début du conflit syrien, l'aviation de Tsahal a mené des centaines de raids contre les forces iraniennes présentes en Syrie. Généralement, ils ciblent des casernes, des entrepôts de stockage ou des convois d'armes à destination du Hezbollah libanais. 

D'ailleurs, le 28 décembre, le chef de la direction des opérations de l'armée israélienne, le général de division Oded Basiuk, avait évoqué ces raids en Syrie en présentant ses perspectives opérationnelles pour 2023. «Nous constatons que notre plan d'action en Syrie est un exemple de la façon dont une action militaire continue et persistante conduit à façonner et à influencer toute la région», avait tweeté Tsahal en rendant compte de la présentation du général Basiuk. 

«Nous n'accepterons pas un Hezbollah 2.0 en Syrie», avait martelé l'armée israélienne.