Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé le 7 août que 31 personnes, dont six enfants, avaient été tuées dans des frappes israéliennes sur l'enclave palestinienne, depuis le déclenchement des hostilités deux jours plus tôt. Les autorités israéliennes contredisent néanmoins ce bilan, assurant que des enfants palestiniens ont été tués le 6 août par un tir de roquette raté du Djihad islamique vers Israël.
Depuis le début de son opération le 5 août, Israël assure viser des sites appartenant au Djihad islamique, dont des combattants et des chefs ont été tués, selon Tsahal. Les forces israéliennes ont également annoncé avoir arrêté en deux jours environ 40 membres de l'organisation en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par l'Etat hébreu.
En représailles des raids sur l'enclave de Gaza, le groupe islamiste palestinien a tiré des roquettes en direction d'Israël, la plupart interceptées par le bouclier antimissile israélien. Deux personnes ont été légèrement blessées par des éclats d'obus, selon les services de secours.
L'armée israélienne a affirmé se préparer à «une semaine» de raids sur Gaza, tandis que le Djihad islamique a assuré le 6 août que «la bataille n'en était qu'à ses débuts».
Il s'agit de la pire confrontation entre l'Etat hébreu et des organisations armées de Gaza depuis la guerre de mai 2021 qui avait fait en 11 jours 260 morts côté palestinien, parmi lesquels des combattants, et 14 morts en Israël, dont un soldat, d'après les autorités locales.
L'Etat hébreu impose depuis 2007 un blocus sur Gaza, territoire de 2,3 millions d'habitants gouverné par les islamistes du Hamas.