«Moscou est profondément préoccupé par un nouveau cycle de violence militaire dans le conflit israélo-palestinien», a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dans un communiqué ce 6 août.
L'armée israélienne a déclaré ce même jour se préparer à mener des raids durant «une semaine» dans la bande de Gaza, où elle multiplie les bombardements en affirmant cibler l'organisation armée Djihad islamique. Tsahal affirme avoir tué 15 combattants de cette formation lors de frappes depuis l'après-midi du 5 août. Les autorités de Gaza ont, elles, fait état de 13 morts, dont une fillette de cinq ans, et de plus de 100 blessés.
Maria Zakharova a dénoncé «une nouvelle escalade» provoquée par les frappes aériennes de l’armée israélienne, en réponse desquelles «des groupes palestiniens ont commencé à bombarder intensivement et aveuglément le territoire israélien», selon ses termes. Les Russes perçoivent «avec une profonde inquiétude cette évolution des événements qui risque d’engendrer une reprise de la confrontation militaire à grande échelle et d’aggraver la situation humanitaire déjà déplorable à Gaza», explique également la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Ainsi, la Russie appelle toutes les parties «à faire preuve d'un maximum de retenue, à éviter l’escalade militaire et à revenir immédiatement à un cessez-le-feu durable», selon la même source.
Les bombardements et tirs de part et d'autre constituent, selon l'AFP, la pire confrontation entre l'Etat hébreu et des organisations armées de Gaza depuis la guerre de 11 jours en mai 2021, qui avait fait 260 morts côté palestinien et 14 victimes en Israël.