France

«Attaque personnelle» : Darmon qualifie Plenel de «père Fouettard de la politique», celui-ci réagit

Invités dans l’émission On est en direct du 5 février, Gérard Darmon et Edwy Plenel se sont affrontés, le premier qualifiant le second de «père Fouettard de la politique», le second l'interprétant comme une attaque contre l’ensemble de sa profession.

Les relations entre l'acteur Gérard Darmon et le fondateur de Mediapart Edwy Plenel ne sont pas au beau fixe. Lors de l'émission On est en direct diffusée le 5 février sur France 2, le premier a littéralement qualifié le second de «père Fouettard de la politique».

L'acteur a estimé que la fondation de Mediapart était quelque chose d'«encourageant», qui certes «soulève tous les problèmes qui existent, qui sont là et qui sont réels», mais dont le défaut de solutions apportées au profit d'un ton inquisiteur faisait, selon lui, de son fondateur un «père Fouettard de la politique».

Reprochant à Edwy Plenel d'enfoncer des portes ouvertes, Gérard Darmon a résumé l'intervention du journaliste durant l'émission à la candidature d'Eric Zemmour, l'extrême droite ou encore la mainmise des classes dominantes sur les médias comme autant de thématiques que «tout le monde sait». Il a notamment épinglé le refus d'Edwy Plenel de répondre à une question de Laurent Ruquier au sujet de Patrick Balkany au profit des thèmes susmentionnés.

Sur le plateau, Edwy Plenel a fustigé la «caricature» faite à son encontre. «On est habitué au fait que des gens nous cataloguent, nous voient comme des chiens qui aboient, nous voient comme des inquisiteurs», a plaidé le journaliste, avant de mettre Gérard Darmon au défi de citer «une information publiée par Mediapart depuis bientôt 15 ans [...] qui n'ait pas été d'intérêt public».

Une confrontation qu'en outre le fondateur de Mediapart a voulu interpréter comme une attaque contre l'ensemble de la profession de journaliste et pas seulement une joute verbale entre Gérard Darmon et lui-même. «Cette attaque personnelle visait en réalité le journalisme, du moins celui qui enquête, cherche et révèle au service de l’intérêt public», a ainsi tweeté Edwy Plenel, ajoutant que cet épisode illustrait à ses yeux «l’avènement d’un monde où les informations sont étouffées sous les opinions».