Si Jean Castex a confirmé le 27 décembre que les réunions politiques pour la présidentielle pouvaient ne pas être contraintes par une jauge ou un pass sanitaire, la candidate Les Républicains (LR), Valérie Pécresse, a décidé de les appliquer pour ses meetings. «S’il y a des jauges pour les spectacles en intérieur, il y aura des jauges dans mes meetings», a-t-elle ainsi déclaré, après une visite du commissariat de police de Nantes le 30 décembre.
«Il y aura aussi des pass, comme dans les salles de spectacle. Il n’y aura pas de dérogation : nous serons exemplaires», a ajouté la présidente du conseil régional d'Ile-de-France, qui était notamment accompagné du député LR Eric Ciotti.
Les candidats à la présidentielle sont divisés sur l'application dans leurs meetings de campagne des nouvelles jauges anti-Covid : le Rassemblement national, les Insoumis et l'équipe d'Eric Zemmour y sont opposés tandis que le parti présidentiel de La République en marche a annoncé qu'il allait les appliquer.
«Je veux tout faire pour éviter le confinement des vaccinés : ça me semblerait injuste pour eux. Il faut tout faire pour éviter un nouveau confinement et j'appelle à la vaccination», a aussi ajouté Valérie Pécresse au cours de son déplacement.
Répondant aux attaques de la majorité présidentielle quant à sa passivité face à la crise sanitaire, l'ancienne ministre sous Nicolas Sarkozy s'est dite au contraire «totalement proactive».
«La majorité a peut être la mémoire courte. C'est moi qui ai amené les masques, qui ai pris toutes les mesures pour sécuriser les transports en commun et je me bats pour ne pas les fermer la nuit du 31 décembre», s'est-elle défendue.