France

Le pass sanitaire requis au travail pourrait être inclus dans le texte sur le pass vaccinal

Le porte-parole du gouvernement a fait savoir que le pass sanitaire obligatoire au travail pourrait être ajouté au texte concernant le pass vaccinal qui sera bientôt déposé au Parlement. Des discussions à ce sujet doivent se tenir dans la journée.

Le gouvernement décidera, ou pas, d'inclure le pass sanitaire en entreprise dans le texte sur le pass vaccinal après avoir rencontré les élus locaux et les groupes parlementaires le 21 décembre dans l’après-midi, a indiqué son porte-parole Gabriel Attal dans la matinée.

«On va en parler aujourd'hui, avec les élus locaux, avec les groupes parlementaires», et «on prendra une décision à l'issue de le mettre ou pas dans le texte de loi» transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, a-t-il indiqué sur France 2, en référence à ce texte que le gouvernement souhaite voir adopté d'ici fin janvier. «Ensuite, il y aura une discussion parlementaire de toute façon», a-t-il ajouté.

Les partenaire sociaux «pas enthousiastes» concernant le pass au travail

Il a rappelé que les concertations menées la veille entre la ministre du Travail Elisabeth Borne et les partenaires sociaux, «qui ne sont pas enthousiastes» sur un pass au travail, ont permis de dégager «une forme de consensus autour de la nécessité du télétravail», mais qu'il n'y a «en revanche pas [eu] vraiment de consensus autour d'un pass sanitaire en entreprise».

Il a néanmoins souligné l'intérêt, selon lui, d'une telle mesure : «L'objectif, c'est d'inciter le plus possible à la vaccination parce qu'on voit quand même que c'est notre meilleur outil face à la progression de l'épidémie.»

Elisabeth Borne avait indiqué le 20 décembre à l'AFP à l'issue des concertations avec les partenaires sociaux que «rien n'est acté à ce stade», en précisant que la mesure «supposerait une disposition législative».

Concernant la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal, le Premier ministre Jean Castex reçoit le 21 décembre des représentants des élus locaux et les présidents des groupes parlementaires pour «regarder avec eux comment est-ce qu'on peut avancer aussi vite que c'est possible», en vue d'une entrée en vigueur «rapide», a enfin souligné Gabriel Attal.