France

Attal assume le «quasi confinement» des non-vaccinés afin que les vaccinés vivent quasi normalement

Réagissant aux propos d'Olivier Véran qui évoquait le pass vaccinal, devant être adopté fin janvier, comme «une forme déguisée d'obligation vaccinale», le porte-parole du gouvernement a précisé la stratégie de l'exécutif envers les non-vaccinés.

Au cours d'un entretien à LCI le 19 décembre, Gabriel Attal a annoncé que le gouvernement espérait voir le pass vaccinal remplacer le pass sanitaire d'ici fin janvier. Lors de son intervention, il a souligné que l'exécutif entendait durcir le ton envers les non-vaccinés afin de permettre un retour à la «quasi» normale pour les Français vaccinés.

Tandis que la journaliste l'interrogeait sur les récents propos du ministre de la Santé Olivier Véran (qui avait reconnu que le pass vaccinal était une «forme déguisée d'obligation vaccinale»), le porte-parole du gouvernement a précisé le «sens» de la logique de l'exécutif : «On souhaite que les personnes vaccinées puissent vivre quasi normalement. Ca implique que les personnes non vaccinées vivent malheureusement un quasi confinement. C'est ça la logique de ces mesures.»

«Ca veut dire que quand vous faites le choix en responsabilité de ne pas vous faire vacciner alors qu'il est établi que le vaccin est efficace et qu'il est sûr, et qu'il y a un risque de reprise épidémique, ça implique que vous n'accédiez pas à un grand nombre de lieux [dont l'accès est actuellement réglementé par] le pass sanitaire, et peut-être d'autres», a-t-il martelé.

Le 17 décembre, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé la transformation prochaine du pass sanitaire en pass vaccinal, qu'il avait justifiée par la cinquième vague du Covid-19 et l'arrivée du variant Omicron en France. Concrètement, pour entrer dans les lieux soumis à ce pass (restaurants, lieux de culture, de loisirs...), un test négatif ne suffira plus : il faudra forcément avoir été vacciné (ou guéri du Covid) et avoir reçu une dose de rappel.