Cité le 26 novembre par l'AFP, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a noté qu'il existait «une incertitude considérable» concernant la «contagiosité», «l'efficacité des vaccins» ou encore «le risque de réinfection» du nouveau variant du coronavirus «Omicron».
«Le niveau général de risque pour l'UE et l'EEE (Espace économique européen, Islande, Liechtenstein et Norvège) associé au variant "Omicron" du SARS-CoV-2 est jugé élevé à très élevé», a estimé l'agence de santé de l'UE.
Au vu de la possibilité que les vaccins actuels ne protègent pas de ce variant, et du fait qu'il pourrait être plus contagieux, l'agence basée à Stockholm a jugé «élevée» la probabilité de nouvelles arrivées et contaminations par «Omicron» dans l'UE et l'EEE.
Hormis l'Afrique du Sud, «Omicron» a été détecté au Malawi, en Israël sur une personne venue du Malawi, au Botswana, à Hong Kong et en Belgique, pays membre de l'UE.
L'ECDC a exhorté les pays à procéder à des analyses de génome au traçage des cas confirmés, et les voyageurs à ne pas se rendre dans les zones affectées. Le nouveau variant B.1.1.529 du Covid a été classé le 26 novembre «préoccupant» par l'Organisation mondiale de la santé.
Cette classification place «Omicron» dans la catégorie la plus inquiétante de variants du Covid-19, aux côtés du Delta – qui domine pour l'instant à l'échelle mondiale – et de ses rivaux plus faibles, Alpha, Beta et Gamma. De plus en plus de pays suspendent les voyages depuis et vers l'Afrique australe pour freiner «Omicron». L'inquiétude qu'il provoque a fait plonger les bourses de la planète et les cours du pétrole, portant un nouveau coup à l'économie mondiale en pleine convalescence.