Emmanuel Macron a évoqué ce 22 novembre la crise en cours en Guadeloupe, où la contestation de l'obligation vaccinale des soignants et les blocages ont viré aux violences.
Depuis Amiens (Somme), où il se trouvait, Emmanuel Macron a déploré une «situation très explosive» sur l'île et demandé à «ne rien céder au mensonge et à la manipulation par certains de cette situation», selon des propos retranscris par l'AFP.
Le président a par ailleurs salué une «adhésion croissante à la vaccination» en Guadeloupe, malgré l'opposition selon lui d'une «toute petite minorité».
Et d'ajouter : «On ne peut pas utiliser la santé des Françaises et des Français pour mener des combats politiques». Le chef de l'Etat a par ailleurs souligné que l'ordre public devait être maintenu.
La Guadeloupe est secouée par un important mouvement social qui a pour origine l'opposition à la vaccination obligatoire des soignants, sur fond de crise des services publics. La contestation, qui s'est notamment traduite par des blocages a viré aux émeutes et aux violences.
Le gouvernement a annoncé l'envoi d'une cinquantaine d'agents du GIGN et du Raid en renforts sur l'île antillaise afin de tenter de rétablir l'ordre. Cette méthode est dénoncée, notamment par l'opposition de gauche, qui appelle à ouvrir un dialogue de fond avec l'opposition.