Dans un communiqué conjoint publié le 16 novembre, le Groupe de recherche sur les infections pendant la grossesse (GRIG) et le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) ont recommandé une troisième dose de vaccin contre le Covid-19 pour les femmes enceintes ou «avec désir de grossesse».
Comme l'indique BFMTV, le GRIG et le CNGOF justifient leur avis par la baisse de l'immunité procurée par ces vaccins dans le temps et par la vulnérabilité particulière des femmes enceintes vis-à-vis du coronavirus, en particulier si elles possèdent une comorbidité.
Des études ont montré que les femmes enceintes vaccinées sont moins souvent infectées
«Il est prouvé que la vaccination protège la femme enceinte [...] des études ont montré que les femmes enceintes vaccinées sont moins souvent infectées», affirment ces deux sociétés savantes, en affirmant que «les études n'ont pas montré d'effet tératogène des vaccins, ni aucun effet sur la reproduction». La troisième dose doit donc être proposée selon le GRIG et le CNGOF «quel que soit le terme de la grossesse» et lorsque «le schéma initial date de plus de six mois».
Lors de son allocution du 9 novembre, Emmanuel Macron avait annoncé que les plus de 65 ans verraient le maintien de leur passe sanitaire conditionné à l'injection d'une troisième dose à compter du 15 décembre. A partir du 1er décembre, les personnes de plus de 50 ans pourront également avoir recours à cette dose de rappel.