France

Deux membres de la bande des «Daltons» interpellés, Darmanin espère «de la prison préventive»

Le ministre de l'Intérieur a annoncé que deux membres du collectif des «Daltons» ont été placés en garde à vue ce 10 novembre. La bande s'est fait connaître pour ses rodéos urbains dans la ville de Lyon, qui ont conduit à plusieurs interpellations.

Deux membres du groupe des «Daltons» ont été interpellés par la police et placés en garde à vue ce 10 novembre au matin, a annoncé sur Europe 1 le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. La bande s'est fait connaître pour ses rodéos urbains dans le centre-ville de Lyon et pour avoir pénétré la pelouse lors d'un match de l'Olympique lyonnais le 4 novembre. «Ils répondront devant la justice de ces actes» que Gérald Darmanin juge «inacceptables».

«Je remercie d'ailleurs les policiers de Lyon qui ont fait plusieurs interpellations, et une dizaine d'interpellations sur ce groupe d'individus, qui les ont présentés à chaque fois devant la justice», a ajouté le ministre, qui espère que les prévenus «feront de la prison préventive».

Cinq membres déjà interpellés

Lyon Mag précise que les deux interpellés ont participé à la dernière «opération» médiatique de la bande, le 7 novembre, quand l'un d'eux a escaladé la grille d'enceinte de la maison d'arrêt de Corbas. D'autres «Daltons» se livraient dans le même temps à un rodéo urbain devant le bâtiment où est incarcéré depuis le 24 août leur leader Mehdi Fiad, rapporte Le Progrès. Il a été condamné à neuf mois de prison ferme pour avoir organisé quatre rodéos dans le VIIIe arrondissement de Lyon et sur le périphérique entre le 14 février et le 17 juin.

La police a également interpellé le 23 octobre à Lyon trois membres de la bande, qui doivent être jugés le 26 novembre. Le 29 octobre, un autre motard «Dalton» avait été placé en garde à vue après un rodéo urbain dans le centre-ville de Lyon.

Ce nom de «Daltons» fait évidemment référence aux quatre bandits-bagnards de la bande dessinée Lucky Luke, les membres du groupe lyonnais se déguisant en costumes rayés jaune et noir. Un clin d'oeil qui n'est pas vraiment du goût du ministre de l'Intérieur : pour Gérald Darmanin, il s'agit de «délinquants» qu'il refuse «d'appeler par un mot sympathique qui [lui] rappelle une bande dessinée quand [il] était enfant».