«Je ne me laisserai jamais diffamer, insulter et menacer par un voyou [...] Belattar [s'est tourné] vers moi avec un air menaçant et [a] dit : "Ceux qui ont participé à l'ascension de Zemmour, il faudra qu'ils le payent". Qu'est-ce que je dois faire ? Engager une protection policière ? Vous savez comment ça peut se terminer ? Ça peut se terminer très mal», a déclaré Eric Naulleau le 1er octobre sur le plateau de Touche pas à mon poste (TPMP).
L'écœurement ici exprimé par le chroniqueur polémiste fait suite à un échange houleux qui l'avait opposé la veille, sur le même plateau télévisé, à l'humoriste Yassine Belattar – humoriste qui d'après Le Point, se préparerait à tenter l'aventure présidentielle dans le cas où le polémiste de droite Eric Zemmour se présenterait. Yassine Belattar, dans la foulée de l'émission télévisée, en avait rajouté une couche sur les réseaux sociaux en affirmant dans une courte vidéo, hilare, que son interlocuteur avait «craqué comme un prof d'histoire-géo».
Fait notable, Eric Naulleau a supprimé ce 2 octobre une série de tweets dans laquelle il dénonçait ce qu'il avait estimé être «une référence au malheureux Samuel Paty».
Dans la même veine, durant l'échange virulent qui venait de se dérouler sur TPMP le 30 septembre, l'eurodéputé du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella, également présent sur le plateau, avait mis en garde l'humoriste sur le phénomène de menaces et d'intimidations ayant précédé la décapitation de Samuel Paty, le 16 octobre 2020.
Yassine Belattar évoque des plaintes
Sur son compte Instagram, Yassine Belattar a de son côté partagé le 2 octobre deux stories : l'une montrant une publication du média jeanmarcmorandini.com, selon lequel Eric Naulleau a «affirm[é] que "l'humoriste" a lancé une "fatwa" contre lui à l'image de ce qui a été fait contre Samuel Paty» ; l'autre montant une publication du Figaro attribuant à l'humoriste une référence à Samuel Paty.
Yassine Belattar a agrémenté ces stories du mot «plainte», laissant donc entendre des actions en justice.