Le 20 septembre, Emmanuel Macron a «demandé pardon» aux harkis au nom de la France. Dans son discours prononcé à l'occasion d'une réception organisée à l'Elysée en mémoire des harkis ayant combattu aux côté de l'armée française durant la Guerre d'Algérie, le président de la République a déclaré : «Aux combattants, je veux dire notre reconnaissance : nous n'oublierons pas. Je demande pardon, nous n'oublierons pas.»
Selon lui, la France a «a manqué à ses devoirs envers les harkis, leurs femmes, leurs enfants». Il a également fait savoir que le gouvernement porterait «avant la fin de l'année un projet visant à inscrire dans le marbre de nos lois la reconnaissance et la réparation à l'égard des harkis».
«Vous portez dans votre chair le souvenir des harkis. L'honneur des harkis doit être gravé dans la mémoire nationale», a-t-il poursuivi, appelant à «panser les plaies» qui doivent être «fermées par des paroles de vérité, gestes de mémoire et actes de justice».
«Mon cœur est blessé» : Macron interrompu pendant son discours
Durant sa prise de parole, le chef de l'Etat a été interrompu par plusieurs personnes de l'assistance. «Mon cœur est blessé», a fait savoir l'une d'entre elles, quand une autre reprochait à Emmanuel Macron de lui avoir «fait des promesses». «Je vais aller voir les journalistes, je vais lire les lettres», a-t-il ajouté (à partir de 59min35 dans la vidéo ci-dessous).
Après une discussion de quelques minutes entre le président et certains membres du public, celui-ci a repris son allocution.