France

Le compte Instagram d'Eric Zemmour «a été supprimé par erreur», assure Facebook

Facebook a expliqué que la suspension du compte Instagram d'Eric Zemmour a été le fait d'une erreur. Le réseau social a présenté ses excuses, assurant que des mesures avaient été prises pour que ce genre de situation ne se reproduise pas.

Le compte officiel du journaliste Eric Zemmour sur Instagram «a été supprimé par erreur. Il a depuis été restauré», a annoncé ce 20 août à l'AFP un porte-parole du groupe Facebook, la maison mère d'Instagram. «Le compte d'Eric Zemmour a été supprimé par erreur, nous sommes navrés pour les désagréments occasionnés. Il a depuis été rétabli», a fait savoir cette même source.

Instagram a d'ailleurs indiqué à l'AFP qu'Eric Zemmour n'avait enfreint aucune règle du réseau tout en assurant avoir pris des mesures pour éviter qu'un tel incident ne se reproduise. Le chroniqueur du Figaro et polémiste vedette de la chaîne d'information CNews s'était insurgé la veille de la suppression de son compte officiel Instagram, dénonçant une «censure». «Les Gafam [Google, Amazon, Facebook, Microsoft] se sont engagés dans une lutte féroce contre les peuples qui ne veulent pas mourir. Ils peuvent me censurer, mais ils ne peuvent pas faire taire tout un peuple #STOPCensure», assurait-il le 19 août dans un tweet .

Une pétition avait été lancée par l'association Les amis d'Eric Zemmour, agréée début juillet, pour financer une organisation politique du même nom, pour soutenir l'éditorialiste.

Habitué des polémiques, Eric Zemmour est convoqué au tribunal à la rentrée, pour une diatribe sur les migrants mineurs isolés formulée sur CNews en septembre 2020. L'éditorialiste a déjà été condamné en septembre 2020 pour «provocation à la haine raciale» et «injures publiques à caractère raciste», pour des propos sur l'islam et l'immigration – le journaliste ayant fait appel de cette condamnation.

En outre, au mois de juillet dernier, Arnaud de Senilhes, l'avocat d'Eric Zemmour a annoncé attaquer en justice son ancien éditeur Albin Michel pour rupture abusive de contrat, après que l'éditeur a décidé de ne pas publier le livre prochain de l'essayiste prévu a la rentrée.