Le pass sanitaire anti-Covid devra désormais être présenté dans un certain nombre de lieux accueillant au moins 50 personnes, contre 1 000 précédemment, comme les salles de spectacles, de jeux, de sport ou les musées, selon un décret paru ce 20 juillet au Journal officiel. Ce pass sanitaire (prouvant la vaccination complète, un test négatif récent ou l'immunisation) était déjà en vigueur dans ces lieux et établissements, mais la jauge a été abaissée à 50 personnes contre 1 000 précédemment, selon ce décret qui vient modifier une partie du décret d'origine datant du mois de juin.
Il s'agit essentiellement de lieux ou d'établissements prévus pour des «activités culturelles, ludiques, sportives ou festives ainsi que les foires ou salons professionnels», selon le texte de ce décret.
Les musées et bibliothèques ont toutefois été ajoutés à la liste de ces lieux précédemment définie par le décret d'origine. Sont concernés notamment les lieux de culte, les salles de conférences, de spectacles, les cinémas, les chapiteaux, les salles de jeux et de danse, les foires-expositions ou des salons ayant un caractère temporaire, ainsi que les établissements sportifs couverts.
Sont également concernés par cet abaissement de la jauge, «les événements culturels, sportifs, ludiques ou festifs organisés dans l'espace public ou dans un lieu ouvert au public». Le Conseil des ministres a adopté le 19 juillet le projet de loi comprenant l'obligation vaccinale des soignants et étendant le pass sanitaire, avec quelques assouplissements sur les amendes et contrôles. Ce texte débute ce 20 juillet son chemin au Parlement avant une éventuelle adoption en fin de semaine. Il prévoit notamment l'extension du pass sanitaire notamment aux cafés, restaurants et trains «à partir de début août».
Mais des incertitudes demeurent quant à son application aux centres commerciaux : le gouvernement souhaite maintenir l'obligation de le présenter dans les plus grands établissements mais doit trouver la bonne formule en tenant compte de l'avis du Conseil d'Etat qui juge que l'accès aux biens de première nécessité doit être garanti.