Dimanche 18 juillet
A Nantes, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène afin de disperser une manifestations qui avait rassemblé plusieurs milliers de personnes.
Samedi 17 juillet
Le rassemblement a réuni près de 114 000 manifestants en France selon le ministère de l'Intérieur.
Quatre personnes ont été interpellées à Lyon en marge d'une manifestation non autorisée réunissant près de 1 000 personnes contre le pass sanitaire, a appris l'AFP de la préfecture du Rhône.
Le rassemblement, qui a réuni 900 personnes selon les autorités, n'a jamais vraiment pu quitter la place Jean-Macé où certains organisateurs avaient appelé à se rassembler pacifiquement en début d'après-midi.
A la mobilisation parisienne, Florian Philippot a fait monter sur scène un individu qui se présente comme «vacciné», déchirant visiblement son certificat «QR code».
Laurent Alexandre, essayiste, chirurgien-urologue et entrepreneur et Antonin Péchard, avocat au barreau de Paris débattent de l'extension du pass sanitaire pour RT France.
Laurent Alexandre estime que la position du président, celle «de vouloir imposer la vaccination à tous ou à une immense majorité des plus de 12 ans [...] se défend» car elle «devrait être efficace pour éviter des couvre-feux et des mesures liberticides à petit feu pendant encore une année». Il se dit néanmoins critique sur «l'obligation», étant plutôt partisan du «temps de la conviction» plutôt que du «temps de la coercition».
En tant que juriste, Antonin Péchard juge que la future loi «est parfaitement liberticide puisque cette obligation d'avoir un pass vaccinal est une forme indirecte de contrainte et de restrictions des libertés, notamment de la liberté d'aller et venir».
D'après les images de France Bleu Champagne-Ardenne, les soignants et les manifestants dansent sur l'air de Bella Ciao en fin de manifestation à Reims.
Selon l'AFP, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté cet après-midi du 17 juillet à travers la France contre l'extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire pour certaines professions.
A Montpellier, 5 500 personnes ont manifesté selon la préfecture.
A Nice, ils étaient environ 1 600 selon des donnés de l'AFP.
Sur le Vieux Port de Marseille, ils étaient environ 4 250 selon la préfecture de police.
A Bordeaux, la préfecture, qui avait pris une interdiction de manifester en centre-ville, a dénombré 1 200 personnes ; les manifestants bloquant à certains endroits la circulation des trams et des voitures.
A Toulouse et à Metz, la préfecture a dénombré 2 500 manifestants dans chacune des deux villes.
Toujours selon les chiffres de la préfecture, la manifestation à Strasbourg a rassemblé 2 800 personnes.
A Nancy, ils étaient 1 200 au plus fort de la mobilisation.
Des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses autres villes de France, comme à Quimper (400 personnes), Perpignan (1 200), Clermont-Ferrand (1 700) ou Valence (2 300).
A Paris, notre reporter a filmé une distribution gratuite de chouquettes aux manifestants, par une employée d'une boutique d'un célèbre restaurateur et animateur gastronomique.
Selon Rouen Info, «une foule immense» manifeste ce 17 juillet dans les rues de la ville normande.
Loïc Bonnet, président de l’association des Théâtres privés en région (TPR) est revenu sur RT France sur les polémiques entourant le pass sanitaire. «Nous, dans nos théâtres, on accepte tout le monde», a-t-il déclaré.
Place Bellecour, à Lyon, les forces de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes contre les manifestants, rapporte notamment Le Progrès.
Plusieurs milliers de personnes, dans au moins trois rassemblements, manifestaient ce 17 juillet après-midi à Paris contre l'extension du pass sanitaire.
La cortège ayant démarré devant le Conseil d'Etat et s'opposant au pass sanitaire et à la vaccination obligatoire pour certaines professions continue sa progression dans les rues de la capitale.
Sur RT France, le restaurateur et membre du collectif de commerçants «Les Pendus» Christophe Chirat a estimé que l'extension du pass sanitaire était une «aberration absolue» et qu'elle était l'expression de l'«autoritarisme» du gouvernement.
Le leader des Patriotes Florian Philippot, le chef de Debout La France Nicolas Dupont-Aignan, le chanteur Francis Lalanne ou encore l'ex-figure des Gilets jaunes Jacline Mouraud participaient à la mobilisation dans la capitale.
«On est rassemblés pour dire stop à cette tyrannie», a notamment déclaré Florian Philippot au micro de RT France.
«On doit être présents au delà de nos différences politiques, parce que là c'est vraiment l'essentiel qui est en cause», a déclaré le président de l'UPR François Asselineau lors de la manifestation de Lille. Il a ensuite exhorté ses partisans à interpeler leurs députés en leur disant : «Attention! Si vous votez ces lois liberticides, nous vous ferons battre en juin 2022.»
A Paris, on peut entendre les manifestants contre le pass sanitaire crier «Liberté! Liberté!».
A Dijon, du gaz lacrymogène aurait été utilisé par les forces de l'ordre contre les manifestants.
A Paris, le cortège de manifestants contre le pass sanitaire est encadré par les forces de l'ordre, comme a pu le constater le journaliste de RT France Charles Baudry. Plusieurs centaines de personnes participent à la manifestation, dont des Gilets jaunes.
Le point sur la mobilisation parisienne contre l'extension du pass sanitaire, avec notre reporter sur place Lucas Léger.
A Paris, le président des Patriotes Florian Philippot participe à la manifestation aux côtés du député et président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignant et de l'avocat Fabrice Di Vizio.
Une manifestation contre le pass sanitaire est également en cours à Nantes.
Bruno Megarbane, chef de service réanimation à l’hôpital Lariboisière, et Denis Jacquet, entrepreneur, ont débattu sur RT France de la nécessité du pass sanitaire en France.
A Toulouse, la manifestation contre le pass sanitaire compterait environ 3000 participants.
A Paris, des centaines de manifestants sont rassemblés devant le Palais Royal pour s'opposer au pass sanitaire.
A Paris, les policiers de la BRAV-m (brigades de répression des actions violentes motorisées) ont été hués au début du rassemblement contre le pass sanitaire devant le Palais Royal, comme a pu le constater le reporter de RT France Lucas Léger.
Début de la manifestation contre le pass sanitaire à Cahors, dans le Lot.
A Paris, Nicolas Dupont-Aignan et plusieurs élus se préparent à un point presse contre le pass sanitaire au Palais Royal, près du Conseil constitutionnel, comme a pu le constater Lucas Léger, journaliste pour RT France.
A Perpignan, environ 400 personnes ont manifesté contre la vaccination et le pass sanitaire. Elles se sont rassemblées devant la préfecture avant de défiler dans le centre historique de la cité catalane, ont constaté des journalistes de l'AFP.
On pouvait entendre les manifestant scander «Macron démission» ou «liberté, liberté». «C'est donc ça, la démocratie en France», pouvait-on lire sur une pancarte tenue par une jeune femme. Une autre manifestante tenait un carton sur lequel elle avait écrit «Non à la vaccination obligatoire. La liberté vaccinale est un droit. Ne touchez pas à nos enfants», toujours selon l'AFP.
A Strasbourg, les manifestants contre l'extension du pass sanitaire sont rassemblés place Kléber.
A Nice, un prêtre est venu apporter son soutien aux manifestants rapporte France Bleu Azur. «Je vous souhaite bon courage pour défendre nos libertés», a-t-il déclaré avant d'être applaudi par la foule.
A Lille, François Asselineau, président de l'Union Populaire Républicaine (UPR) est présent à la manifestation pour revendiquer «la maîtrise de son propre corps et refuser toutes les manœuvres pour nous forcer à accepter une société de surveillance généralisée.»
Les manifestants se sont réunis sur la place de la République, devant la préfecture.
A Pau, un «important cortège», scande «le pass, on n'en veut pas !», selon les images captées par une journaliste de Sud-Ouest Béarn.
Plusieurs centaines de personnes manifestent dans le centre ville de Quimper contre l'extension du pass sanitaire, selon un journaliste de Ouest-France .
Des manifestations contre la généralisation du pass sanitaire se déroulent dans plusieurs villes de France, comme celle de Narbonne (Occitanie) où le cortège vient de débuter.
La manifestation défile dans le cœur de ville dans le calme, comme le montrent les images d'un journaliste du quotidien local L'Indépendant.
Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan et François Asselineau – respectivement présidents des mouvements souverainistes Les Patriotes, Debout la France et UPR – ont appelé à participer aux manifestations qui se dérouleront dans plusieurs villes de France contre le pass sanitaire, dont l'extension a été annoncée par Emmanuel Macron le 12 juillet dans un contexte de progression du variant Delta du Covid-19. Le mouvement étudiant de droite La Cocarde a également indiqué participer à ces manifestations.
«Nos appels sont entendus. Les forces de Liberté sont de plus en plus nombreuses à y répondre», s'est félicité Florian Philippot sur Twitter. Le mouvement qu'il préside, Les Patriotes, organise depuis plusieurs mois des manifestations hebdomadaires devant le ministère de la Santé. «Défilé historique pour la Liberté samedi 14h30 place du Palais Royal Paris !», a précisé l'ex-député européen, accompagnant son message du hashtag «non au pass de la honte».
«Pour la Liberté [...] On vous attend pour le défilé historique ce samedi ! Et partout en France! Bravo aux forces de Liberté qui ont répondu à l’appel : la France sera sauvée dans le rassemblement !», a également déclaré Philippot dans un autre tweet.
Le député et président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a lui appelé «tous les Français qui refusent la prise d’otage de 30 millions de nos concitoyens à manifester calmement dans toute la France, pour montrer l’attachement de notre peuple à la liberté et faire reculer ce Président». Dans une vidéo accompagnant ce tweet, l'ex-maire d'Yerres (Essonne) s'est exprimé en ces termes : «Le président de la République – qui n'a plus la légitimité pour l'être – est celui qui veut marquer le cou de chaque Français par une laisse, la laisse vaccinale, et à ce titre nous devons résister. Je résisterai [...] symboliquement samedi à 14h devant le Conseil constitutionnel [...] et puis ensuite j'irai manifester dans les rues de Paris.» Il a ensuite enjoint les Français à «manifester dans le calme» et «en mettant de côté leur appartenance partisane».
«Le peuple se réveille ! Participons aux dizaines de manifestations samedi», s'est de son côté exclamé le président de l'Union populaire républicaine (UPR) François Asselineau, en publiant la liste des manifestations qui auront lieu. «Je conseille à chaque citoyen d'aller à la manif de son choix, comme moi-même à Lille», a précisé le candidat à l'élection présidentielle de 2017, en accompagnant son message des mots-clés «dictature» et «non au pass de la honte».
Dans un autre tweet, François Asselineau a appelé les adhérents et sympathisants de l'UPR à se rendre à la manifestation de Toulouse, malgré l'interdiction du préfet de Haute-Garonne.
Le mouvement étudiant de droite La Cocarde a lui signalé qu'il participerait aux manifestations contre le pass sanitaire en répondant «à demain» à un message d'Olivier Véran affirmant que, le 14 juillet, «il y avait 25 fois plus de Français dans les centres de vaccination que de manifestants dans les rues».