France

Véran assure que les Français qui ont reçu une première dose d'AstraZeneca «ne sont pas en danger»

Alors qu'à l'instar de nombreux pays européens la France vient de suspendre l'administration du vaccin AstraZeneca, le ministre de la Santé Olivier Véran assure que les personnes vaccinées «ne sont pas en danger».

Interrogé par BFM TV ce 16 mars, le ministre de la Santé Olivier Véran a fait son possible pour tenter de rassurer les personnes qui ont reçu le vaccin d'AstraZeneca, qui concentre les inquiétudes. Ainsi selon lui, les Français qui ont reçu une première dose d'AstraZeneca «ne sont pas en danger».

Le ministre a ajouté que les patients concernés n'avaient d'ailleurs aucune démarche particulière à entamer, précisant qu'il souhaitait «reprendre au plus vite et ardemment la campagne de vaccination».

Un optimisme qui tranche quelque peu avec l'annonce d'Emmanuel Macron la veille, qui a fait savoir que la France suspendait l'administration du vaccin AstraZeneca jusqu'à l'émission d'un avis de l'Agence européenne du médicament. Une décision prise dans la foulée de plusieurs pays européens, tels que l'Allemagne, l'Italie ou encore l'Espagne, «par précaution», selon le chef d'Etat. Des cas de formation de caillots sanguins ont en effet été signalés chez des personnes vaccinées en Europe, bien qu'aucun lien avec le vaccin n'ait été officiellement établi à l'heure actuelle.

Le Premier ministre Jean Castex s'était pourtant encore montré confiant concernant le vaccin d'Astrazeneca la veille de l'annonce d'Emmanuel Macron, défendant son utilisation. «A ce stade, il faut avoir confiance dans ce vaccin et se faire vacciner, je le dis de la façon la plus solennelle, sinon on aura des retards dans la vaccination, les Françaises et Français seront moins protégés et la crise sanitaire durera longtemps», avait-il assuré. «On n'a pas suspendu parce que nous ne disposons pas, au contraire, d'éléments qui nous conduisent en France à suspendre cette vaccination», avait-il glissé le 14 mars, avant donc que le chef de l'Etat ne change d'avis 24 heures plus tard.