Le 25 février sur France Info, le premier adjoint Emmanuel Grégoire a annoncé que la mairie de Paris entendait proposer au gouvernement un confinement de la capitale pour une durée de trois semaines. Jugeant une mesure de reconfinement le week-end «très contraignante sur le plan de l'impact sociétal et assez peu efficace sur le plan sanitaire», l'élu a exprimé sa préférence pour «un confinement tout court» afin de «redonner de l'oxygène et avoir la perspective dans trois semaines de tout rouvrir».
«On ne peut pas s'imposer de vivre dans une semi-prison pendant des mois. Il faut maintenant prendre des décisions courageuses», a déclaré Emmanuel Grégoire après l'annonce par le Premier ministre Jean Castex de la mise sous «surveillance renforcée» d'une vingtaine de départements parmi lesquels figure Paris.
Plus tôt, à l'occasion d'une conférence de presse, Jean Castex avait évoqué la situation épidémique en France. Cette nouvelle intervention s'inscrit dans un contexte marqué par une dégradation des indicateurs épidémiques dans certaines zones comme Dunkerque (Nord) ou les Alpes-Maritimes. «Notre choix de ne pas confiner a une contrepartie. Etre très réactifs dès les premiers signes d'une augmentation de l'épidémie C'est ce que nous avons fait», avait-il déclaré après avoir rappelé que l'exécutif ne déciderait d'un confinement national qu'en dernier recours.
Le Premier ministre avait par ailleurs annoncé que 20 départements étaient placés en «surveillance renforcée», avant de possibles mesures supplémentaires au 6 mars. Les départements concernés regroupe l'ensemble de toute l'Ile-de-France, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, une grande partie des Hauts-de-France, la Drôme, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle ou encore l'Eure-et-Loir.