Jean Castex a pris la parole ce 25 février pour évoquer la situation épidémique en France. Cette nouvelle intervention s'inscrit dans un contexte marqué par une dégradation des indicateurs épidémiques dans certaines zones du pays comme Dunkerque (Nord) ou les Alpes-Maritimes.
«Notre choix de ne pas confiner a une contrepartie. Etre très réactifs dès les premiers signes d'une augmentation de l'épidémie. C'est ce que nous avons fait», a déclaré Jean Castex après avoir rappelé que l'exécutif ne déciderait d'un confinement national qu'en dernier recours. Le Premier ministre a par ailleurs annoncé que 20 départements sont placés en «surveillance renforcée», avant de possibles mesures supplémentaires dès le 6 mars.
Les départements concernés regroupent l'ensemble de toute l'Ile-de-France, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, une grande partie des Hauts-de-France, la Drôme, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle ou encore l'Eure-et-Loir.
En déplacement dans le Nord le 24 février, le ministre de la Santé Olivier Véran, qui s'est inquiété de l'incidence «alarmante» de l'épidémie de Covid-19, a confirmé que l'agglomération de Dunkerque serait soumise dès cette fin de semaine, à l'image des Alpes-Maritimes, à un confinement local pendant les week-ends, dès le soir du 26 février au matin du 1er mars.
Jean Castex et Olivier Véran ont évoqué la situation dans une dizaine de départements qui subissent également une flambée de Covid-19. Ils ont aussi abordé la question des traitements contre le Covid-19, alors que le gouvernement a déjà évoqué la piste des anticorps monoclonaux, censés épauler le système immunitaire pour neutraliser le coronavirus.
Le 24 février, lors d'un point presse à l'issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait averti que «tous [les efforts» faits par les Français devaient «se poursuivre [pour] éviter d'avoir à décider d'un nouveau confinement national».