France

Six mineurs mis en examen après la rixe qui a coûté la vie à une collégienne dans l'Essonne

Selon le parquet cité par l'AFP, six mineurs ont été mis en examen après la rixe survenue à Saint-Chéron (Essonne) le 22 février, et au cours de laquelle une collégienne de 14 ans a trouvé la mort après avoir été touchée par un coup de couteau.

Six adolescents âgés de 14 à 16 ans ont été mis en examen le 25 février 2021 dans le cadre de l'enquête sur le meurtre d'une collégienne de 14 ans poignardée le 22 février à Saint-Chéron (Essonne) lors d'une rixe entre jeunes, a annoncé le procureur d'Evry.

Le mineur âgé de 16 ans ayant reconnu avoir porté le coup de couteau mortel a été mis en examen pour meurtre sur mineur de 15 ans, violences aggravées et participation à un groupement en vue de commettre des violences, selon la magistrate Caroline Nisand. Déjà connu pour deux infractions, mais pas pour des faits de violences, cet adolescent a été placé en détention provisoire.

Une rivalité entre deux villes du département

Les cinq autres sont poursuivis pour violences aggravées, participation à un groupement en vue de commettre des violences et non assistance à un mineur de 15 ans en danger, conformément aux réquisitions du procureur. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec l'interdiction de paraître en Ile-de-France et d'être en contact avec les coauteurs, les victimes et leur famille.

La rivalité entre des mineurs de Dourdan et de Saint-Chéron (Essonne) remonte à cet été «sur fond de messages, d'insultes et de provocations sur les réseaux sociaux», selon un communiqué de la magistrate le 24 février.

Le 22 février, plusieurs mineurs de Dourdan s'étaient rendus à Saint-Chéron pour «en découdre». Dans la rixe, un des mineurs de Dourdan a donné un coup de couteau mortel à l'adolescente de 14 ans, décédée le soir même à l'hôpital.

Dans une autre commune de l'Essonne, à Boussy-Saint-Antoine, un adolescent de 14 ans a été tué le lendemain dans un autre affrontement entre bandes de jeunes. Les deux affaires ne semblent pas être liées, selon le parquet. 

Depuis le 23 février, 60 gendarmes supplémentaires ont été déployés à Saint-Chéron et 30 policiers à Boussy-Saint-Antoine.