France

La mère d'une Française détenue en Syrie fait appel à Brigitte Macron pour rapatrier sa fille

Pascale Descamps, la mère d'une Française emprisonnée avec ses enfants en Syrie après avoir rejoint Daesh, entame une grève de la faim et en appelle à une intervention de l'épouse du président français, Brigitte Macron, pour rapatrier sa fille.

Selon les informations du Figaro, Pascale Descamps a entamé une grève de la faim le 1er février pour demander l'aide de l'Etat français dans le rapatriement de sa fille détenue en Syrie avec ses enfants après avoir rejoint Daesh en 2015.

La demande de la mère de cette femme de 32 ans, convertie à l'islam, est appuyée par un courrier du Centre national d'accompagnement familial face à l'emprise sectaire (Caffes) à Brigitte Macron, l'épouse du président de la République. Le centre précise que la détenue souffre d'un «cancer du côlon à un stade très avancé» et que ses enfants seraient eux-mêmes malades : «Aucun d'eux n'a d'accès aux soins nécessaires et une intervention chirurgicale sur place reviendrait à encore réduire les chances de survie de sa fille, l'hygiène et les conditions de vie étant plus que médiocres, comme vous le savez très certainement.»

Concernant le parcours de la trentenaire détenue au camp de Roj 2 contrôlé par les Kurdes, Le Figaro décrit un départ de France «avec ses trois enfants et son compagnon djihadiste, tué quelques mois plus tard» et ajoute : «Remariée à un autre membre du groupe Etat islamique (EI), lui aussi tué, elle a eu un quatrième enfant sur place.»

L'association appelle donc à la clémence et souligne dans son courrier à la femme du chef d'Etat : «Mme Pascale Descamps souhaite simplement pouvoir prendre sa fille dans ses bras et l'accompagner avant que celle-ci ne succombe à la maladie en laissant quatre orphelins. Elle n'est pas dangereuse, ses petits non plus.»

Pascale Descamps, citée par Le Figaro, déclare qu'elle veut voir sa fille «traitée humainement» et assure : «Elle a des comptes à rendre et elle va l'assumer. Si elle survit, elle ira en prison.»