Dimanche 17 janvier
A Toulouse, notre reporter présent à la manifestation a tendu son micro à quelques manifestants opposés à la loi Sécurité globale dénoncée comme «une loi liberticide».
Samedi 16 janvier
Les manifestations de ce 16 janvier contre la proposition de loi Sécurité globale et pour les libertés ont rassemblé 34 000 personnes en France selon la police, et 200 000 selon les organisateurs, ont indiqué à l'AFP le ministère de l'Intérieur et le syndicat SNJ-CGT.
A Paris, la police a compté 6 500 manifestants, contre 15 000 selon les organisateurs.
Le ministère a fait par ailleurs état de 24 interpellations à Paris, tandis que la préfecture du Rhône en a annoncé sept à Lyon, et celle de Loire-Atlantique trois à Nantes.
Les forces de l'ordre sont intervenues pour empêcher «la tenue d'une rave-party à proximité de la manifestation» à Paris, a écrit le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter. Selon la préfecture de police comme le rapporte l'AFP, des organisateurs ont été verbalisés et se sont vu confisquer du matériel sono.
Un reporter de RT France a pu interroger deux représentants syndicaux à la fin de la manifestation. Le secrétaire national du Syndicat national des journaliste est «très content de cette mobilisation». De son côté, le délégué de la CGT RATP Bus estime que «les gens n'ont rien lâché» dans leur opposition à la loi Sécurité globale.
A Paris, les derniers manifestants sont repoussés par la police en direction du métro comme a pu le constater notre reporter présent sur place.
A Paris, quelques milliers de manifestants ont battu le pavé pour dire non à la loi Sécurité globale et son article 24 controversé. Dans le cortège, notre reporter Nadège Abderrazak a interrogé les Gilets jaunes Faouzi Lellouche et Jack Miault. Ces derniers dénoncent des mesures liberticides.
Des affrontements entre des manifestants et les forces de l'ordre ont été filmés à Nantes par un journaliste.
L'utilisation du lanceur d'eau et de lanceurs de LBC a également été rapportée par un journaliste reporter d'image présent sur place.
Le compte Twitter de la Police nationale de Loire-Atlantique a indiqué que le lanceur d'eau a été utilisé depuis les jardins de la Préfecture à Nantes en réponse à des jets de projectiles sur les forces de l'ordre. Par ailleurs, la police a fait usage de gaz lacrymogène après qu'«un groupe de manifestants a tenté de forcer [un] barrage».
L'ancien policier du Raid Bruno Pomart a estimé sur l'antenne de RT France que la loi Sécurité globale répond «à des problématique de sécurité évidente dans notre pays». L'ancien policier d'élite a néanmoins regretté que «ces lois ne vont pas aussi loin qu'on le pense».
La reportrice de RT France Nadège Abderrazak rapporte que de nombreux Gilets jaunes sont présents dans le cortège parisien. Sur les marches de l'Opéra Bastille, ces derniers chantent des slogans anti-Macron.
La situation s'est légèrement tendue entre des policiers et quelques manifestants après des jets de boules de neige. «Certains membres des forces de l'ordre font face à des manifestants pour leur demander des explications», rapporte la reportrice de RT France Nadège Abderrazak.
Une forte mobilisation dans les rangs du cortège parisien également signalée par le journaliste de RT France David Khalifa.
Le cortège parisien est arrivé place de la Bastille comme le rapporte le journaliste de RT France Charles Baudry.
Une manifestation a également été organisée à Nice où plus d'une centaine de manifestants se sont rassemblés contre la loi Sécurité globale comme le rapporte le journal local Nice-Matin
Plus de 200 personnes se sont rassemblés à Nancy contre la loi Sécurité globale comme le rapporte France Bleu Sud Lorraine.
Le cortège parisien est strictement encadré par les forces de l'ordre comme le précise la journaliste de RT France Nadège Abderrazak qui indique que les journalistes sont également nassés sans possibilité de sortie.
Le journaliste de RT France Charles Baudry rapporte de «nombreuses personnes présentes» dans la manifestation parisienne. Celle-ci doit se dérouler entre la place Daumesnil et la place de la Bastille.
La journaliste de RT France Nadège Abderrazak signale qu'«un important dispositif policier» encadre le cortège parisien.
De nombreux manifestants contre la loi Sécurité globale sont rassemblés sur le Vieux-Port à Marseille comme le rapporte le journaliste Amaury Baqué. On peut apercevoir dans la foule quelques drapeaux syndicaux ainsi que des Gilets jaunes.
La manifestation organisée à Rennes rassemble «près d’un millier de personnes», comme le rapporte France Bleu Armorique qui précise que «de nombreux teufeurs en soutien aux organisateurs de la rave-party» sont présents dans le cortège.
A Nantes, «500 personnes sont réunies» contre la loi Sécurité globale rapporte un journaliste présent sur place.
La présidente d'Attac France Aurélie Trouvé annonce que «la coordination Stop Loi Sécurite Globale constate le blocage de mise en place du cortège place F. Eboué [à Paris]». La militante altermondialiste prévient «que des plaintes, y compris individuelles, pour entrave au droit de manifester seront systématiquement déposées».
A Clermont-Ferrand, le syndicat SNJ-CGT revendique la présence de 250 personnes dans le cortège de manifestation.
Selon le média local Anger Villactu, «des tensions avec la police» sont en cours au sein du cortège angevin.
Le syndicat SNJ-CGT estime que «plus de 200 personnes» se sont réunies à Aix-en-Provence pour manifester contre la loi Sécurité globale.
Des militants du Parti communiste, des syndicalistes de Solidaires et des collectifs citoyens ont été aperçus au sein du rassemblement de Besançon.
A Limoges, entre 100 et 150 manifestants étaient déjà rassemblés devant la mairie à la mi-journée, selon l'antenne France bleu du Limousin.
Une petite foule a commencé à se former peu avant midi dans la ville de Montpellier, devant les halles de la Paillade.
A Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), un journaliste de Sud Ouest faisait état de quelque 180 personnes contre la loi sécurité globale vers 11h.
Des rassemblements «pour les libertés» sont prévus un peu partout en France. A Troyes (Aube), notamment, des manifestants parmi lesquels des membres de la CGT battaient le pavé aux alentours de midi.
Les membres de la coordination #StopLoiSécuritéGlobale, parmi lesquels La Ligue des droits de l'Homme, Amnesty International France, la CGT, Droit au logement (DAL), Acrimed, le Syndicat national des journalistes (SNJ) ou encore Les Amis de la Terre France, appellent à manifester dans toute la France le 16 janvier, «pour le droit à l’information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester, pour le respect de notre vie privée» – et, plus globalement, «pour nos libertés».
Est ciblée, en particulier : la proposition de loi «Sécurité globale», déjà votée en première lecture à l'Assemblée nationale et devant être examinée en mars au Sénat. «Ce projet porte des graves menaces à la liberté d’informer et d’être informé», estiment les organisations en question.
Le collectif exige le retrait de l'article 24 de la proposition de loi, qui interdit la diffusion d'images des membres des forces de l'ordre dans l'intention de nuire à leur intégrité «physique ou psychique» – un article dont la majorité présidentielle a annoncé l'entière réécriture. Le collectif dénonce également son «recyclage» dans l'article 18 du projet de loi sur le «séparatisme».
Les organisations coalisées demandent également le retrait des articles 21 et 22 du projet de loi «Sécurité globale», portant sur l'usage des caméras-piétons et des drones par les forces de l'ordre, ainsi que la suppression du «nouveau schéma national du maintien de l'ordre» (SNMO).
Près de 80 rassemblements prévus, les «teufeurs» de la partie
Près de 80 rassemblements sont prévus à l'appel de la coordination, dans la capitale, à Lyon, Rennes, Nantes, Caen, Rouen ou encore Le Havre.
A Paris, la manifestation doit partir à 14h de la place Daumesnil en direction de celle de la Bastille.
D'après l'AFP, les «teufeurs» de la mouvance des «free parties» doivent rejoindre la mobilisation dans plusieurs villes, dont Paris, Bordeaux, Lille, Nantes et Rennes, afin de prôner «le droit à la culture» et dénoncer la «répression disproportionnée» après la rave party de Lieuron, en Bretagne, qui a réuni 2 400 personnes au Nouvel an.