Après la rave party sauvage qui a débuté à Lieuron (Ille-et-Vilaine) le 31 décembre au soir, et a débouché sur «plus de 1600 verbalisations, gardes à vue, des saisies de matériel et groupe électrogène», selon Gérald Darmanin, le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, a donné de nouvelles informations sur l’enquête dans un communiqué publié le 2 janvier.
Selon lui, après une intervention policière dans l’après-midi du 2 janvier, «deux personnes, nées en 1998, sans antécédent judiciaire, ont été interpellées et placées en garde à vue». «Une perquisition a permis de saisir une somme d’argent (paraissant en première analyse résulter du partage de la caisse de cet événement)», a-t-il ajouté, précisant que des stupéfiants ainsi qu’un «important matériel de sonorisation» avaient été saisis.
«Seize enceintes de mur de son, cinq platines une table de mixage une platine lumière, deux groupes électrogènes et une rampe d'éclairage» ainsi qu’un véhicule poids lourd ont également été saisis, toujours d’après le procureur.
Au total, six personnes ont été placées en garde à vue. Trois pour «infractions à la législation sur les stupéfiants», deux autres en leur qualité de «détentrices de matériel» sonore, et enfin une dernière pour recel de vol, selon cette même source.