Ainsi que l'a rapporté l'AFP le 19 décembre, les quatre policiers impliqués dans la mort de Cédric Chouviat, lors de son interpellation en janvier 2020, ont contesté devant les juges avoir perçu des «signes manifestes» de son asphyxie, assurant qu'ils auraient réagi s'ils avaient entendu ses derniers mots : «J'étouffe.»
Invitée de RT France le 20 décembre, sa veuve Doria Chouviat a expliqué qu'elle apprenait cette information en direct sur notre antenne. Elle dénonce aujourd'hui «énormément de mensonges entre la réalité et ce que les policiers ont déclaré», et affirme détenir des enregistrements audio dans lesquels on entend distinctement son mari supplier les policiers de le relâcher. Selon elle, un témoin est également en mesure de corroborer ces éléments.
La famille Chouviat a demandé à plusieurs reprises la suspension des policiers, en vain. Les juges enquêtent désormais dans plusieurs directions : toujours selon l'AFP, ils envisagent une reconstitution sonore des événements et attendent le retour d'une expertise médicale de synthèse.