Après la décision du gouvernement de maintenir la fermeture des restaurants et cafés jusqu'à l'année prochaine, l'Union des métiers des industries de l'hôtellerie (Umih) avait appelé à manifester, ce 26 novembre, dans les rues de la citée phocéenne.
Ils étaient près de 3 500 personnes selon la Préfecture de police et 7 000 à 8 000 selon les organisateurs, à s'être rassemblées devant la mairie de Marseille, sur le Vieux Port.
Des patrons de boîtes de nuits et de salles de sport étaient également présents comme a pu le constater la journaliste Margot Geay du site d'information régional Gomet Média.
Certains politiques ont participé au défilé afin d'affirmer leur soutien au mouvement. Julien Aubert député Les Républicains (LR) a ainsi rejoint la manifestation et exprimé sur Twitter que «ces deux mois d'attente supplémentaires les conduiront à la fermeture définitive».
Valérie Boyer, également députée LR de la région, a tenu à marquer également sa solidarité avec les restaurateurs et a affirmé, avant de rejoindre le cortège, son «total soutien à Fréderic JeanJean et aux restaurateurs à Marseille et ailleurs ils sont 200 mille à vivre une tragédie».
Le sénateur du Rassemblement National était également présent dans les rangs et a déclaré sur Twitter : «c'est un cri du cœur. Un cri de colère, un cri de dernier espoir.»
Une inquiétude qui ne cesse de monter chez les professionnels du secteur après les annonces d'Emmanuel Macron, lors de son allocution télévisée du 24 novembre. Il y annonçait que les restaurants, mais pas les bars et discothèques, pourront rouvrir à partir du 20 janvier à la condition expresse que «la période des fêtes de fin d'année ne (se soit) pas traduite par un rebond de l'épidémie», comme l'a ensuite détaillé, ce 26 novembre, le Premier ministre Jean Castex tandis que les autres commerces pourront rouvrir sous conditions dès le 28 novembre.