France

Un père de famille hospitalisé après une agression au marteau, les adolescents suspects relâchés

La ville de Pont-de-Roide a été le théâtre d'un fait divers violent alors qu'un père de famille a été agressé par des jeunes sur fond d'incivilités. L'homme serait toujours à l'hôpital, les individus interpellés ont été remis en liberté.

Un climat de violences répétées aura indéniablement marqué l'été 2020, à l'image des nombreuses agressions répertoriées de part et d'autre de l'Hexagone ces dernières semaines. Comme l'ont rapporté L'Est républicain ou France Bleu, un épisode d'une extrême violence est survenu le 20 août dans la commune de Pont-de-Roide (Doubs). En conséquence, un père de famille serait toujours hospitalisé et souffrirait d’un enfoncement de la boîte crânienne. L'homme âgé de 38 ans a été agressé par un groupe «de jeunes», dont l'un d'entre eux était armé d'«un marteau de chantier».

«L’agression s’est produite jeudi 20 août, vers 16h30, à la plage de Pont-de-Roide, un écrin de verdure au bord du Doubs très apprécié des habitants», relate L'Est républicain qui explique que tout a commencé au moment où le père de famille, venu avec ses enfants, a demandé à un adolescent qui venait de le doubler d'attendre son tour.

«Le mineur n’a pas supporté d’être remis à sa place. Il a tenté d’asséner un coup de poing au trentenaire avant de rameuter ses copains. L’un d’entre eux était muni d’un marteau de chantier. Il a frappé le Doubien au niveau de la tête. Un coup d’une extrême violence», détaille le quotidien régional avant de préciser : «Les militaires de Pont-de-Roide se sont rendus sur place dans la foulée. Ils ont interpellé deux jeunes habitants de Valentigney. L’un des mineurs, âgé de 16 ans, est soupçonné des premières violences. Le second, 17 ans, serait l’agresseur au marteau.»

Par ailleurs, les deux amis s’étaient fait remarquer plus tôt dans la journée. Vers 15h15, lors d’un contrôle Covid-19 dans le bus (qui dessert la plage), ils avaient écopé d’une amende pour non-respect du port du masque, toujours d'après les mêmes sources.

«Les deux jeunes ont été remis en liberté à l’issue de leur garde à vue, pour le moment sans poursuite judiciaire. Il reste des investigations à mener et des témoins à entendre ainsi que la victime», selon L'Est républicain. D'après France Bleu, ils encourraient des poursuites pour «violences avec arme».

Quant au marteau en question, il a été découvert par des maîtres-nageurs sur les lieux, dans la matinée du 21 août, a fait savoir le commandant Rivier, patron de la compagnie de gendarmerie de Montbéliard, cité par le quotidien.