Jeudi 7 mai
«Le port du masque sera obligatoire dans les transports en commun», a annoncé Elisabeth Borne. Le non-respect de cette obligation sera sanctionné par une contravention d'un montant de 135 euros.
Pour faire respecter la règle des 100 kilomètres de limitation de déplacement autour de son domicile, une «nouvelle attestation sera publiée» sur le site du ministère de l'Intérieur, annonce Christophe Castaner.
«Les rassemblements devront rester limités à 10 personnes» jusqu'au 31 mai, date à laquelle ces mesures pourront être réévaluées, a annoncé le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.
«Des contraventions d'un montant de 135 euros» sont prévues pour toutes les personnes ne respectant pas les restrictions dans les transports, a expliqué Elisabeth Borne.
«L'accès à la RATP aux heures de pointe sera réservé aux personnes munies d'une attestation employeur ou d'une attestation médicale», a annoncé Elisabeth Borne, ministre de la transition écologique et solidaire, assurant qu'il y aurait une tolérance les premiers jours.
«Lundi 11 mai, ce sera tous les professeurs des écoles qui rentreront [...] Nous n'allons pas accueillir les enfants tous en même temps», a annoncé Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education nationale qui a expliqué que les enfants en situation de handicap ou décrochage scolaire seront prioritaires pour le retour à l'école.
Olivier Véran a annoncé une prime pour «tous les personnels des Ehpad». Elle s'élévera à «1 500 euros dans les 33 départements les plus touchés» par l'épidémie et «à 1 000 euros dans les autres».
«100 millions de masques seront distribués à destination des soignants, des personnes malades et fragiles durant la semaine du 11 mai», a annoncé Olivier Véran.
Les personnes testées positives au coronavirus seront mises à l'isolement à domicile, a expliqué le ministre de la Santé.
«Si vous êtes "cas contact", vous serez joint directement par l'Assurance maladie ou l'Agence régionale de santé», a ajouté Olivier Véran, qui avait expliqué un peu plus haut qu'on demandera à chaque personne testée positive qui elle a fréquenté durant les derniers jours.
«Le test est remboursé à 100% par l'Assurance maladie», a assuré Olivier Véran.
«L'épidémie est évolutive et ce qui est vrai un jour peut ne plus l'être le lendemain», a prévenu le ministre de la Santé.
«La France est prête à tester massivement», a annoncé Olivier Véran. «Vous voyez la carte est pour le moins limpide», a-t-il ajouté, tandis que s'affichait derrière lui la carte, complètement verte, de la couverture des besoins de tests sur le territoire français.
«Si votre département est en rouge, ce n'est ni une punition ni une mauvaise note», a assuré Olivier Véran, le ministre de la Santé.
Concernant les transports en Ile-de-France, Edouard Philippe annonce des «règles très strictes». Et si ce n'est pas suffisant, «des mesures supplémentaires ne sont pas exclues», a-t-il ajouté.
«Il y a aujourd'hui une bonne et une moins bonne nouvelle», a annoncé le Premier ministre. «Nous sommes en mesure de valider le déconfinement sur l'ensemble du territoire métropolitain. La moins bonne nouvelle, c'est que certains départements ont des résultats moins satisfaisants», a-t-il ajouté, avant de détailler le plan. Dans les départements verts, de nombreuses réouvertures sont envisagées, dont les cafés. Dans les départements rouges, comme à Mayotte et en Ile-de-France, la situation ne sera pas la même et «impose une discipline renforcée».
«La levée progressive du confinement peut être engagée ce lundi 11 mai», a annoncé d'emblée le Premier ministre Edouard Philippe, ajoutant que c'était «une bonne nouvelle».
Attendu devant la presse à 16h, Edouard Philippe annoncera les mesures de déconfinement adoptées par le gouvernement. Souhaitant faire le point sur «la préparation de l'étape du 11 mai», le Premier ministre sera accompagné du ministre de la Santé, Olivier Véran, du ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, ou encore du ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Fin avril, le locataire de Matignon avait déjà fait savoir que la procédure de déconfinement se ferait de manière «progressive» et «différenciée».
Il devrait revenir sur les principaux sujets qui cristallisent les tensions, à quatre jours de la fin du confinement mis en place pour faire face à la pandémie mondiale de coronavirus. Au centre des préoccupations : la réouverture des écoles, la reprise des transports, le retour au travail ou encore les possibilités de déplacement offertes à chacun.
Selon la dernière mise à jour de la carte de déconfinement gouvernementale, datant du 6 mai, 27 départements de France métropolitaine sont encore classés en «rouge».
Après sept semaines de confinement, c'est un Premier ministre passablement affaibli qui s'exprimera devant les Français. Selon un sondage Elabe publié ce 7 mai, la cote de confiance d'Edouard Philippe a encore perdu 2 points, à 38%. L'ancien maire du Havre devra de plus faire face aux critiques formulées à l'encontre de l’exécutif concernant sa gestion de la crise du Covid-19.