France

Toulouse : des militants «antifascistes» s'en prennent aux locaux où Robert Ménard devait intervenir

Des militants «antifascistes» ont attaqué une salle à Toulouse afin de tenter d’empêcher la tenue d'une conférence à laquelle devait participer Robert Ménard. Le maire de Béziers ne s'est finalement pas rendu sur place.

Des militants «antifascistes» ont tenté d'empêcher la tenue d'une conférence de Robert Ménard et du dirigeant de La Nouvelle librairie François Bousquet à Toulouse le 12 février. Une information notamment confirmée par 20 minutes et le maire de Béziers. D'après le quotidien, «des échauffourées ont eu lieu à Toulouse entre militants antifascistes et d’extrême-droite» devant la salle. France 3 a noté la présence d'une cinquantaine de militants «antifascistes» face à un «service de sécurité composé notamment de membres de Génération identitaire».

Sur une vidéo diffusée par France 3, les militants d'extrême gauche ont jeté des poubelles, des chaises et des engins pyrotechniqes contre la devanture de la salle. La conférence a été organisée par le Cercle des Capitouls, une organisation qui se dit «hors système», proposant régulièrement des conférences avec des personnalités comme Renaud Camus, Jean-Yves Le Gallou ou Bruno Gollnisch.

Selon un journaliste de Radio Occitania, à l'arrivée de la police, les manifestants sont partis. Des participants à la conférence sont eux ressortis en criant «On est chez nous».

Robert Ménard s'est offusqué sur Twitter de cet incident : «Alain Finkielkraut, Sylviane Agacinski et maintenant François Bousquet et moi-même... Les "antifas" et leurs émules ont décidé de faire taire tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Intolérable.»

Néanmoins, ce soir-là, Robert Ménard n'était pas sur les lieux, comme le précise 20 minutes, puisqu'il était à Carcassonne en soutien d'un candidat du Rassemblement national pour les municipales, Edgar Montagné.

Les propriétaires de la salle dont l'extérieur a été vandalisé, Le Loft, se disent trompés par l'objet de la réunion. Dans un communiqué, ils affirment que le locataire a «présenté son événement comme une rencontre d’entreprise pour 40 personnes». «Nous dénonçons avec force la tenue et le contenu de cette réunion politique», ajoute le communiqué. Le Loft avertit qu'il se réserve «le droit de porter plainte».