France

Toulouse : le candidat RN «violemment pris à partie» par des «milices antifas»

Des militants politiques en pleine activité de tractage pour leur candidat du Rassemblement national, également présent, disent avoir été la cible de «milices antifas» à Toulouse le 9 février, vidéo à l'appui. Des plaintes ont été déposées.

Quentin Lamotte, candidat du Rassemblement national pour les élections municipales à Toulouse, a publié sur Twitter la vidéo d'une altercation au niveau du marché du Cristal le 9 février entre son équipe de campagne et des militants présentés comme des «milices antifas» dans un communiqué de presse ultérieur : «Nous avons été violemment agressés par une trentaine d'individus se revendiquant des milices antifas. [...] Souhaitant extraire mes militants de cette meute hurlante qui les agressait, j'ai moi-même été violemment pris à partie, sous les crachats, les bousculades et les coups de bâton.»

Le communiqué du candidat fait également état de plusieurs dépôts de plainte pour «violences aggravées et entrave concertée à l'exercice de la liberté d'expression avec destruction et dégradation.»

Alors que les militants étaient en train de distribuer des tracts sur un marché, ils ont semble t-il soudainement été pris à partie, leur matériel de campagne a été détruit et certains auraient été blessés. 

Et Quentin Lamotte de conclure : «En tout état de cause, nous ne lâcherons pas un pouce de terrain face à l’ensauvagement de notre ville et serons toujours présents face aux milices d’extrême gauche pour défendre nos idéaux de liberté, d’ordre et de justice.» 

Le candidat s'est rendu à l'unité médico-judiciaire de Toulouse ce 10 février «pour faire constater» ses blessures.

Jean-Luc Moudenc, maire Les Républicains de la ville rose, s'est montré solidaire des militants RN sur Twitter après cette agression : «Je suis inquiet de la tournure que prend le débat des municipales à Toulouse avec la multiplication des attaques contre les candidats. Je condamne l’agression de Quentin Lamotte et son équipe sur un marché. Face aux violences, pas de silence ni de complaisance !»

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