Elisabeth Borne est à l'origine d'un nouveau couac gouvernemental, en pleine période de grèves contre la réforme des retraites.
Contrairement à une consigne de Matignon qui, selon Franceinfo, «a demandé aux ministres de ne pas donner le sentiment d'une vacance du pouvoir pendant les vacances de Noël», la ministre de la Transition écologique et solidaire a décidé de prendre quelques jours de congés au Maroc. Le cabinet de la ministre précise à Franceinfo que ce séjour se réalise «en vol régulier et intégralement à ses frais». Il affirme également qu'«il n’y a pas de règle kilométrique ou d’interdiction de sortie du territoire pour les ministres, l’important est qu’elle est totalement joignable et mobilisable, en lien permanent avec son cabinet et ses secrétaires en état, et qu’elle peut être de retour à Paris en quelques heures».
«Le reste relève de sa vie privée», ajoute son cabinet auprès de Franceinfo. Ces vacances confirment une information du Parisien qui, le 24 décembre, assurait qu'Elisabeth Borne était partie pour le Maroc le 23 décembre. «Après avoir décalé son départ», s'était justifié son cabinet auprès du quotidien, «pour pouvoir passer le week-end à Paris afin de suivre au cœur du PC d'Enedis la gestion des coupures de courant, et surveiller les grands départs et les intempéries». Egalement interrogé par Le Parisien, un conseiller de la ministre, «un brin embarrassé», affirme qu'elle sera «intégralement à son bureau la semaine prochaine».